APRÈS AVOIR ÉTÉ SOMMÉ PAR LE PRÉFET DE BANGANGTE, LE SOUS-PRÉFET DE BAZOU S'EST ENFIN MARIÉ

  • Ajouter le 30/11/20
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  • Rédigé Par MenouActu    


L’autorité administrative avait été publiquement sommée par le Préfet du Ndé de prendre une épouse avant la fin de l’année 2020.


C’est fait ! Le Sous-préfet de Bazou a respecté à la lettre les injonctions de sa hiérarchie. Le weekend dernier, il s’est officiellement attaché à une épouse. Les mariages traditionnel, civil et religieux ont eu lieu dans la ville de Bertoua. L’intérêt que charrie cette union n’est pas anodin. Il résulte de la manière par laquelle il avait été invité à rompre avec le célibat. En effet, le 25 juin dernier, lors de la cérémonie d’installation du nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Bazou, François Etapa, Préfet du Ndé, s’était montré très embarrassé.


L’objet de l’embarras qu’il n’a pas pu dissimuler était qu’en fait, Patrick Kani Emtsoe, l’administrateur civil qui prenait ainsi les commandes dans cette partie de son unité de commandement, en remplacement de Mfoupou Aliyou, à la faveur du décret présidentiel signé le 10 juin 2020, avait un subtil détail qui manquait à son curriculum vitae.


Si l’ancien 1er adjoint préfectoral d’Abong-Mbang dans la région de l’Est pouvait se prévaloir d’une petite expérience pour n’avoir fait que six années sur le terrain après sa sortie de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (Enam) en 2014, il se trouvait par contre qu’il ne connaissait point ou pas suffisamment, les réalités d’un foyer conjugal ; lui qui devait dorénavant gérer environ 15 000 personnes occupant une superficie de 249 Km2.


Lors de la présentation du « nouveau chef de terre », le préfet du Ndé avait eu beaucoup de peine à indiquer qu’il était célibataire et avait préféré employer l’expression « fiancé” comme euphémisme. Cependant, François Etapa n’avait pas manqué de relever que le terme « fiancé” ne voulait rien dire dans l’administration après qu’une demoiselle ait été présentée comme la future épouse de son nouveau collaborateur.


Et sans passer par quatre chemins, il avait publiquement sommé le représentant du Chef de l’Etat et garant des institutions de la République dans cette partie du pays de se marier. Loin de se limiter à cette injonction, il avait même indiqué la période à laquelle il veut voir le sous-préfet s’exécuter.


Il lui avait clairement donné jusqu’au 31 décembre de l’année en cours pour passer chez un officier d’état-civil afin d’accomplir l’acte qui lui permettra de changer son statut matrimonial. Agé de 35 ans, ce sous-préfet s’est donc exécuté ; un mois avant l’échéance qui lui avait été accordé.

Source : Actu Cameroun

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