Bamendou : l’histoire tragique d'une gamine violée à mort par un papa et son fils.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 29/07/21 à 9:06

La jeune demoiselle Khoulegha Thérèse 14 ans seulement, victime d’un viol collectif a finalement succombé plusieurs semaines après les faits.




Les proches sont sous le choc et les coupables, un groupe de quatre personnes pointées du doigt par la défunte jouissent toujours de leur liberté selon des sources proches de la défunte.  Que s’est-il réellement passé ? 


A notre arrivée dans la demeure de fortune des parents de la petite Khoulega dans le Groupement Bamendou, quartier Léh, il y’a quelques jours, la jeune demoiselle est allongée sur un lit en bambou dans la cuisine de ses parents. Elle est agonisante!

Les parents en larmes, s’activent avec l’aide des proches à la ramener à nouveau dans une structure hospitalière malgré leur renvoi des différents hôpitaux où aucune solution n’avait jusqu’alors été trouvée pour la jeune fille dont l’état de santé n’avait fait que se dégrader du jour au lendemain après le viol collectif dont elle a été victime.


En effet,   la jeune fille a vu sa vie basculer après un viol collectif entretenu par un groupe de quatre individus impliquant un parent et son fils selon les témoignages de la jeune fille ainsi que de ses proches; la thèse d’une sodomie est même évoquée.


C’est le caractère maladif de la demoiselle qui suscitera l’inquiétude de ses parents. Mais cette dernière va dans un premier temps se murer derrière un silence en ce qui concerne la sale besogne.  


La situation allant de mal en pire, Khoulegha Thérèse va se lâcher.  Elle pointe du doigt certains membres  de la bande qui ont perpétré l’atrocité.  Parmi ses derniers, son petit ami et le papa de ce dernier.  Ces principaux suspects sont interpellés par les Forces de l’Ordre de l’Arrondissement de Penka-Michel, entendus et relaxés selon les faits à nous rapportés par les membres de la famille.


La tournée dans les différentes structures sanitaires de la région de l’Ouest est vaine.

« Les médecins nous ont dit qu’ils ne parviennent pas à détecter ce dont souffre vraiment notre sœur ; pourtant on a même fini par lui placer une sonde pour lui permettre de faire des selles », rapporte un membre de la famille.


Les parents vivant dans des conditions de précarités extrêmes ont dû vendre  une parcelle pour pouvoir approfondir les examens. Mais rien n’a vraiment changé dans la situation de la  jeune Khoulegha Thérèse.


Il est désormais impossible pour cette dernière de s’asseoir encore moins de s’alimenter.  L’état de santé de Thérèse se détériore et finalement, elle rendra l’ame le week-end du 24 Juillet dernier.


Les proches sont sous le choc. L’affaire à nouveau défraie la chronique. Ils réclament justice pour leur jeune sœur et fille qui ne demandait qu’à vivre sa petite vie comme ses congénères.


De façon si prématurée, cette âme innocente est ainsi arrachée à la vie.

(e): Kevin Tiogo

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