Une trentaine de ressortissants du groupement Bamendou, dans l’arrondissement de Penka-Michel ont péri dans le drame de Ngouache. La tragédie survenue en fin octobre dernier a en somme fait 42 morts dont trois femmes enceintes.

Des clichés épouvantables dont il sera difficile pour ceux qui ont vécu de près la tragédie de s’en débarrasser. Le sinistre de Ngouache dans l’Arrondissement de Bafoussam 3^e est le plus important de cette année 2019. Son bilan particulièrement lourd porte à 42 le nombre de personnes ensevelies pendant la catastrophe. Parmi les disparus, trois femmes avaient une grossesse, dont trois fœtus ajoutés aux 42 disparus.

Après identification, des 11 familles endeuillées, 09 sont originaires du groupement Bamendou dans le département de la Menoua ; soit une trentaine de personnes (hommes, femmes et enfants). L’on peut justifier ces chiffres si l’on tient compte de l’instinct humain qui l’amène à suivre les siens lorsqu’on se retrouve en terre « étrangère ». Ce phénomène d’affinité aura ainsi été l’un des facteurs de ce chiffre alarmant qui plonge dans le noir l’arrondissement de Penka-Michel.

Face à cette grande tristesse, le Chef du village Bamendou à travers un communiqué rendu public invite à mettre en marche la machine de solidarité agissante pour appuyer les sinistrés. Pour l’heure les miraculés sont encore sous soins à l’hôpital régional de Bafoussam. Les dépouilles mortuaires restent gardées à la morgue de ce même hôpital en attendant l’organisation des obsèques par le gouvernement camerounais.

Par Kevin Tiogo pour www.menouactuweb.com