Chefferies traditionnelles : Ferdinand NGOH NGOH arme les autorités administratives à faire taire la cacophonie à la tête des instances traditionnelles.

  • Ajouter le 21/09/20
  • 27 Commentaires
  • 1897
  • Rédigé Par MenouActu    


Le SGPR frappe du point et appelle les autorités à mettre un terme aux dissensions qui se vivent dans de nombreuses chefferies traditionnelles à travers le Cameroun.


Le message de Ferdinand NGOH NGOH fait suite au lot de difficultés rencontrées dans la mise à jour du fichier de chefferies traditionnelles à ce moment crucial où se préparent les élections régionales.

La mise à jour du fichier des chefferies traditionnelles est un impératif en prélude au scrutin régional imminent. Ces autorités traditionnelles jouant un rôle primordial pour la mise en place de ces instances régionales.  Mais la tâche n’est pas une partie de loisir pour les autorités en charge de l’administration du territoire. A l’instar de la Chefferie Ntsingbeu dans le Groupement Bafou, département de la Menoua qui traverse une tumulte, nombreuses sont les chefferies qui se retrouvent dans la même situation.

Pour le cas d’espèce, après le décès de S.M Kenagho Robert, une solution définitive peine à être trouvée au sujet de son successeur légitime ; malgré l’arrestation d’un nouveau chef au cours de ses obsèques en Août dernier, l’affaire opposant les factions Kenagho et Metangmo demeure et continue de faire grand bruit. Mettre un terme à ce conflit est du ressort des autorités compétentes. Dans les jours à venir, il reviendra selon la correspondance du SGPR au Ministre de l’Administration Territoriale de siffler la fin de ces querelles à travers ses démembrements. Il est question de procéder à la fin des vacances, la désignation, l’homologation et l’installation des autorités traditionnelles au sein des chefferies en crise.

Également, il sera procédé à la création et à l’érection à différents degrés des chefferies « conformément aux dispositions légales en vigueur, aux us et coutumes ainsi qu’aux données historiques des chefferies concernées », indique la correspondance épistolaire de S.E Ferdinand NGOH NGOH.

Cette action précise-t-il participe du « souci de préserver la paix sociale dans le contexte sociopolitique et sécuritaire actuel. » Au sujet de la création des chefferies, seules celles du 1er et 2e degré pourront voir le jour. Il est par ailleurs demandé au MINAT « de surseoir jusqu’à nouvel ordre la création des chefferies de 3e degré », peut-on lire.

Une pilule qui ne trouve pas échos favorable au sein des communautés qui ne voient toujours pas d’un bon œil cette ingérence des pouvoirs publics dans le commandement traditionnel. Le cas du Roi Bafou actuellement en mal avec les autorités administratives en est une parfaite illustration. Pourtant, le SGPR met en garde quiconque s’opposerait à l’action du MINAT dans la mise en œuvre desdites instructions.  

A dire que l’avenir sera fait de surprises plus ou moins agréables au sein du pouvoir traditionnel.  

Par JKT pour www.menouactuweb.com


   


.