Crise anglophone : le triste film d’un citoyen en terre de Menji dans le Lebialem.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 18/10/17 à 8:39

TEMKENG G. ROBERT, Agent de microfinance en mission à Menji, localité de Fontem rencontré en fin d’après-midi de ce 17 Octobre 2017 raconte devant les caméras de MenouActu sa mésaventure sous ces cieux d’une partie des régions dites anglophones ;


alors qu’il s’y était rendu pour des raisons purement professionnelles, il a risqué de peu d’y laisser sa peau.

    

« C’est à peine qu’on peut croire que des gens soient si radicales ; la situation que j’ai eu l’honneur ou le malheur de vivre en cette date du mardi 17 octobre 2017 à Menji est invivable » rapporte l’agent TEMKENG G, victime du radicalisme des peuples autochtones de cette  localité d’un département limitrophe à la Menoua. Parti en compagnie d’un moto-man pour une mission en entreprise, l’Agent de microfinance ne connaitra aucun incident à la phase aller. « Quand nous sommes arrivés à l’entrée de de Fontem  nous avons vu des motos qui étaient garées, mais les personnes qui étaient là nous ont rassuré que tout y allait bien. Nous sommes entrés sans problèmes ».  Ignorant que le plus dur lui était réservé pour la sortie, puisque, « l’ambiance qui régnait à l’extérieur quelques heures après notre arrivée laissait à croire un climat assez tendu ;  nous avons dû fermer plus tôt nos portes pour nous mettre en route se frayer un chemin retour est un véritable parcours de combattant ; « les barricades érigées en  chemin ne nous ont pas laissé autre choix que de passer par des et  négociations. Pendant que nous y étions, les forces de l’ordre sont intervenues  pour dispatcher les manifestants. Ils m’avaient déjà pris un montant de 10.000 fcfa comme mon ticket du laisser passer avant l’arrivée de ces éléments» 

Sauf que la réaction de ces forces de l’ordre ne sera pas aussi très bien accueillie par l’Agent qui, en saluant cette arrivée qui les permis de se libérer des mains des manifestants, n’a pas manqué de condamner de fustiger la façon d’agir de ces hommes en tenues. « Ils ne cherchent pas à savoir qui est qui et se mettent seulement à vous ruer de coups. C’est ainsi que des civiles eux aussi ne sont pas épargnés. Maintenir la sécurité est leur mission certes, mais la manière (…) » a-t-il confié. «Pour parvenir à Fongo-Tongo, nous avons traversé plus de trois axes barricadés ; quelques fois obligés de passer par les voies de contournement ou de descendre dégager nous-mêmes les troncs d’arbres dont-ils s’en sont servi » La situation dans cette partie du pays est loin d’être reluisante et les populations aussi bien  locales  qu’environnantes en subissent les sévices. Elles appellent à un retour au calme et à la paix ; peu importe le prix que ceci pourra valoir.

MenouActu

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