Des conséquences visibles des régionales 2020 à Santchou : le roi des Fombap et sa communauté boycottent l'installation du maire.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 12/12/20 à 6:59

La cérémonie y afférente aux allures d'anniversaire de décès ou d’un rite traditionnel a eu lieu ce jeudi 10 décembre 2020 à la place de fête insalubre de la ville.


Au moment où le Cameroun est en train d’écrire une page de son histoire en matière des structures de la décentralisation, la bataille est loin d’être terminée entre les égoïstes et une certaine faction  que l’on peut qualifier de frustrée.

Si plusieurs communautés de la république sont en joie, que leurs représentants ont été investis puis élus lors des régionales  du 6 décembre dernier, le peuple de la Menoua en général et Fombap dans l'arrondissement de Santchou en particulier n'arrivent toujours pas à digérer la disqualification de la liste des chefs traditionnels de la Menoua pour le commandement traditionnel  à ladite élection.

La cause qui serait venu d'une certaine minorité qui dicte sa loi sur la majorité à Santchou est sans doute ce qui a poussé le natemah à laisser vide son siège à la session budgétaire de sa commune puis à l'installation du maire, de ses adjoints et  de la remise des attributs aux conseillers municipaux.

Pour la Menoua, le Rdpc avait préalablement investi comme candidat au commandement traditionnel de la région de l'ouest, le chef des Bamendou pour l'arrondissement de Penka Michel, le chef Ymélé Nguefack Placide des Fossongwentcheng pour l'arrondissement de Dschang et le chef Fombap pour Santchou. Ici semble-t-il l'on croyait résoudre un gros problème à la partie que beaucoup qualifieraient de celle des frustrées à Santchou ; les adeptes de l’éléphant n'ont pas hésité à faire disqualifier la liste prétextant le non-respect lors de la composition de la composante sociologique. Bien que Santchou fasse partie des villes cosmopolites du Cameroun où cohabitent les Camerounais de toutes les tribus. L'arrondissement constitué de trois groupements, dont Fondonera en premier, Sanzo en second puis Fombap en troisième position au vu de la superficie et des populations qui y vivent.

Sauf que, depuis plusieurs années, aucun Fondonera ou encore Fombap n’a occupé le moindre poste électif (Maire, Député, Sénateur etc...) dans l'arrondissement, et pour cause une partie considérée comme minorité n'ose voir une autre personne gérer les affaires de la cité ou représenter celle-ci dans l'une des chambres au parlement.  Pour leur leader en exil, son peuple minoritaire est marginalisé et pourtant sur le terrain, la mairie et députation tournent autour d'une même famille. Comme une succession de père en fils, oncle, tante, cousins cousine.

Dans une localité comme Santchou où certains pensent qu’ils ont le monopole de tout, sur tout et bien il est clair de constater qu’à un moment donné même ceux qui acceptaient ont tourné le dos et préfère se caser seule ainsi pour répondre à l'adage vaut mieux rester seule que d’être mal accompagné d’où la question du partage du gâteau nationale.

Pourquoi à Santchou les Mbo'o pensent que si ce n'est pas eux plus rien ne peut fonctionner dans cet arrondissement ?

Pourquoi à Santchou une certaine communauté pense que l'arrondissement est l’héritage d'une famille et non de l'ensemble des populations ?

Pourquoi à Santchou personne d'autre selon certains de cette soi-disant minorité ne pourra jamais gérer comme maire ou député ?

Pourquoi l’élite de la Menoua accepte que cette animosité se déloge pour trouver refuge au niveau départemental ?

Pourquoi devrions-nous accepter que nos chefs observent à distance pour les cinq prochaines années le commandement traditionnel sans pouvoir dire un seul mot ?

Par Symaro Mebego


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