Drame de la falaise de Dschang du 27 janvier dernier : les maires de la Menoua partagés entre douleur, consternation et tristesse.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 12/02/21 à 21:01

Dans son mot de circonstance à l'occasion de l'office religieux œcuménique organisé par la société civile pour les victimes de l'accident de la falaise de Dschang ce vendredi 12 février,


le maire de Fongo-Tongo par ailleurs président du syndicat des communes de la Menoua a dit plus jamais ce genre d'hécatombe dans notre pays.

Tristesse, horreur, douleur et consternation ont été une fois de plus au rendez-vous ce vendredi 12 février 2021 à l'occasion du deuil en mémoire aux nombreuses victimes du drame tristement célèbre ayant attristé bon nombre de familles.

Dschang, la Menoua et toute la République n'oublieront à jamais cette fatidique nuit où la falaise de Dschang s'est transformée en une boucherie humaine de circonstance laissant sur le carreau une cinquantaine de personnes et une dizaine de blessés graves.

À l'origine de cette scène fatale, une camionnette transportant du liquide inflammable qui a complètement perdu son système de freinage pour aller percuter dans sa course folle un gros porteur transportant à son tour des passagers, et l'irréparable s'en est suivi.

Lors de la rencontre de ce vendredi, le président du syndicat des communes de la Menoua, Paul Dongue a saisi ce moment plus que tragique pour lancer un appel de cœur à tous les acteurs de la route de privilégier la vie humaine à l'appat du gain. C'est dans un ton ferme et plein d'émotions que le président du syndicat des maires de la Menoua au nom de ces pairs a réitéré avec emphase aux acteurs des transports : " Vous n'avez pas le droit de transformer nos routes pour lesquelles l'État consent autant de sacrifices, en mouroir".

Bien plus et ce, dans la douleur, le maire de Fongo-Tongo a saisi l'occasion pour remercier la prompte réaction du gouvernement de la République sur très hautes instructions du président de la République.

Le vœu le plus cher du Sycome est que cet office religieux convoqué par la société civile et commémoré ce vendredi à Dschang, soit un véritable moment de méditation et de communion avec le Saint Esprit pour soulager la douleur et apporter du réconfort moral aux victimes après ces affres.

Quoiqu'il en soit, les maires de la Menoua ont dit plus jamais ce genre de drame dans la Menoua et partout dans le pays au nom de la dignité humaine.

E.R.T pour www.menouactuweb.com

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