Dschang: le Maire Jacquis Kemleu met les commerçants dans la rue.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 26/01/21 à 13:55

En décidant de leur imposer une augmentation des taxes relatives au loyer, le maire a provoqué le courroux des commerçants du marché A qui n'ont pas tardé à s'illustrer.


"Ce Maire qui se croit tout permis n'est pas au-dessus des lois régissant le fonctionnement de notre État. Pour qui est-ce qu'il se prend ? Avant lui, on a eu des maires et après lui, il y en aura d'autres." Lance furieusement Solange, propriétaire de deux espaces commerciaux au marché A de la ville de Dschang. 

En effet, depuis ce matin, les propriétaires des boutiques de cet espace marchand ont décidé de fermer en guise de contestation contre les mesures du Maire Jacquis Gabriel Kemleu Tchabgou. À l'origine de la pomme de discorde, l'augmentation des frais relatifs à l'occupation des boutiques et magasins. Une mesure que les commerçants, par la voix de leur porte-parole, n'apprécient guère.
L'obstination du Maire à jouer les sourds face aux récriminations des commerçants, a obligé ces derniers à regagner la rue après avoir mis la clé sous le paillasson. Comment est-ce possible qu'on passe du simple au triple, tout en gardant les restrictions ? La question se pose parce que de 3 500 francs jadis, les commerçants doivent désormais débourser la rondelette somme de 10 000 francs sans toutefois engager quelqu'un d'autre dans son atelier comme c'est généralement le cas pour les couturières.
On se souvient que depuis son arrivée à la tête de cette commune, l'actuel Maire s'était illustré par la sommation historique qu'il avait servie aux occupants du marché Tsinfem pour plusieurs années de loyers impayés d'une part, et d'autre part pour sa volonté d'assainir l'occupation des espaces au marché B. Seulement, au marché A de la ville, il semble être tombé sur des durs à cuire qui, las de demander la concertation, ont décidé de fermer le marché pour marcher afin de se faire entendre. Un des manifestants nous a confié qu'ils sont ouverts à une augmentation, mais pas à un taux exorbitant.
C'est donc une autre situation, peut-être de trop, qui nécessite d'être suivi de près, tant la détermination des commerçants à ne pas plier l'échine est perceptible. 

Par Guy Paulin Mbatchou pour www.menouactuweb.com

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