Inscriptions dans les établissements scolaires : le temps des marchandages !

  • Ajouter le 02/10/20
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  • Rédigé Par Adjahoung    


Au moment où l’on s’apprête à entrer dans la nouvelle année scolaire, la machine commerciale pour la « vente des places » au sein de certains établissements scolaires s’est déjà mise en branle.


Des parents crient au scandale. Au nom de la réduction du nombre de place par les autorités, certains Chefs d’établissement opèrent et se font du beurre.

M.Tsapié est le parent indigné, qui s’est confié à notre micro au moment où monte la fièvre de la rentrée scolaire, prévue pour le lundi 5 octobre prochain au Cameroun. A l’origine de sa colère, une affaire de « magouille » si l’on s’en tient à ses propos. Sa fille risque ne pas pouvoir aller au lycée comme ses camarades qui ont récemment été reçues au concours d’entrée en 6e.  

« On nous fera voir de toutes les couleurs dans ces établissements. Le nom de ma fille figurait parmi les admis après le concours. Aujourd’hui je me rends au lycée pour l’inscrire on me dit qu’elle n’avait pas été retenue. La moyenne n’était pas faible et le monsieur me dit que le chiffre » tonne-t-il.

Chez les parents c’est le stress.  Un stress régulier en cette période réputée pour la chasse des places au sein des campus scolaires ; mais la pression qui s’est accentué en cette année scolaire qui connait de graves perturbations dues à la pandémie du corona virus qui continue de sévir à travers le monde.  

Pour contrecarrer la prolifération du virus parmi les élèves, les autorités gouvernementales ayant pris la mesure du danger ont décidé d’une bagatelle de décisions au rang desquelles la limitation à 50 du nombre d’apprenants par classe, à côté du système de mi-temps qui entrera en vigueur dès la rentrée scolaire prochaine. Si ces mesures sont favorablement accueillies par une frange de populations, il reste que des inquiétudes persistent chez bon nombre de parents ; ceux-là qui accusent certains chefs d’établissements de profiter de cette situation pour pécher en eaux troubles.  

Ils les soupçonnent d’organiser un « comptoir commercial » autour des résultats des enfants antérieurement admis dans les classes de 6e et 1ère année.

« Comment expliquer qu’une enfant qui a eu 15 au concours, j’arrive aujourd’hui on me fait savoir que des effectifs ont été revus. Le nom de ma fille n’y est plus », nous confie le parent.

Comme lui, de nombreux parents risquent se retrouver dans cette situation en cette période de rentrée scolaire si la vigilance n’est pas conjuguée. La sonnette d’alarme est donc tirée.

Par Jkt pour www.menouactuweb.com

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