Le pndp se fait indirectement évaluer par les populations à travers des communes : Des ménages de cent cinquante neuf (159) communes ont été invités à donner leur perception de l’action municipale.

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  • Rédigé Par MenouActu    


Pour lancer la phase trois de ses activités, le PNDP a appelé trois cent vingt (320) ménages des commune choisies dans les dix régions administratives, à dire comment elles trouvent les offres communales en services essentiels de base.


Le Programme national de développement participatif (PNDP) a entamé la troisième phase de ses activités, en début d’année 2017 en cours d’achèvement. Cette phase est celle de la consolidation des acquis obtenus sur le terrain. Et pour aborder ce virage du mieux possible, les responsables nationaux du PNDP ont voulu s’imprégner de ce que pensent les populations, des offres communales en services essentiels de base.

Le PNDP étant chargé d’appuyer les efforts de développement des collectivités territoriales décentralisées, au plan national, l’on peut sans excès affirmer qu’il voudrait indirectement mesurer, auprès des ménages échantillonnés, l’impact de sa contribution au bien-être quotidien des populations bénéficiaires.

C’est la raison pour laquelle il vient d’initier un projet autour du thème : "Enquête de perception des populations sur la qualité de l’offre communale dans les secteurs : de l’hydraulique, de la santé, de l’éducation et de la fourniture de services par la commune."

Avant d’être étendu au plan national, ce projet a connu une phase pilote lors de laquelle, il a été expérimenté dans dix communes. Après analyse des résultats obtenus et des obstacles surmontés, les outils de travail et les budgets d’exécution ont été réajustés, pour coller aux réalités du milieu de travail.

Des cent cinquante neuf (159) communes choisies dans les dix régions administratives du pays, dix-huit (18) sont issues de la région de l’Ouest. Et parmi elles, trois appartiennent au département de la Menoua. Ce sont les communes de : Fokoué, Nkong-Zem et Dschang.

Pour effectuer ce travail à l’Ouest, deux organisations de la société civile (OSC) ont reçu la confiance du PNDP. Ce sont le Groupement d’appui au développement durable, GADD, et l’Action de mobilisation communautaire pour le développement, AMCODE.

Enquêter trois cent vingt (320) ménages par commune, pour saisir leur perception de l’action municipale.

Et dans les trois communes de la Menoua plus précisément, cette tâche va courir du 18 septembre au 4 octobre 2017. Elle incombera à l’OSC AMCODE. Ici, c’est Dschang qui a servi de site d’expérimentation du travail, à exécuter en deux étapes.

La première a eu pour objectif, le renforcement des capacités de dix agents enquêteurs du contrôle citoyen de l’action publique, sur la maîtrise des outils d’enquête pour une perception fiable, de l’état de satisfaction des ménages échantillonnés.

Cette formation a couru du 18 au 20 septembre passé. Elle a visé plus spécifiquement à amener les apprenants : à maîtriser la cartographie pour s’orienter sur le terrain et pouvoir retrouver les ménages à enquêter ; à administrer le questionnaire en recueillant et consignant des données, fournies par des ménages ; à bien se comporter sur le terrain ; à sensibiliser les ménages sur l’importance du contrôle citoyen.

Au terme de la formation des agents enquêteurs, ceux-ci descendront sur le terrain du 25 septembre au 4 octobre 2017, simultanément partout dans la Menoua. Pendant ces dix jours d’enquête, ils s’attèleront à renseigner des questionnaires, sous l’encadrement d’un facilitateur-superviseur par commune.

Comme le cahier des charges a commandé d’enquêter trois cent vingt (320) ménages par communes, chacun des dix enquêteurs d’une municipalité donnée aura donc la charge, de bien renseigner trente-deux (32) questionnaires.

Roch Kenfack

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