Les chefs traditionnels de la Menoua déjouent Paul Biya sur le métier de «Bendskin ».

  • Ajouter le 25/08/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Contrairement au chef de l’Etat, ces autorités s’inscrivent en faux quant à la ruée de jeunes vers ce secteur de transport « le développement ne passera pas les engins à deux roues, la jeunesse a plus à prouver. »


Le signal pour cette guerre qui n’en est qu’à sa première bataille a été donnée par Sa Majesté Fossonkeng Solefack II Simon, Chef du village Batsing’la dans son allocution lors de la cérémonie marquant l’apothéose de son cinquantenaire de règne le 13 Aout 2017 du fait des risques qui l’entourent et de son apport moins rassurant à long terme pour ceux-là notamment ces jeunes qui sans aucune formation de base sur la conduite se livrent à l’activité. « À nos jeunes enfants qui considèrent que le transport par moto taxi est un métier, ceci n’est pas vrai ; c’est juste un feu de paille ; car après un bref temps, la fatigue s’installe et ils seront obligés d’arrêter. Bienvenues à toutes les difficultés surtout économiques qui conduisent très souvent à des actes répréhensibles». Le président Paul Biya pourtant dans l’un de ses discours à la jeunesse citait en exemple des métiers pour lesquels il conviait la jeunesse ce secteur d’activité qui prospère pas seulement dans la Menoua, mais partout ailleurs au Cameroun.

En ces dernières années, l’on a vu le nombre de pratiquants passé du simple à un nombre sans cesse croissant pour ne pas dire désormais incalculable. Il suffit qu’une moto leur tombe dans la main un matin et adieux les études. Cette nouvelle habitude a été également décriée par son homologue du village Fokamezo Sa Majesté Tsinguia Aliancia qui en a fait l’un des points saillants de son discours prononcé à l’occasion du congrès annuel de son village. Ainsi la sonnette d’alarme est tirée ; « apprenez des métiers de tous ordres et vous serez économiquement bien équilibrés pour asseoir votre personnalité. Le travail de moto taxi ne pourra constituer pour vous qu’une activité secondaire» a ajouté S.M Fossonkeng. La jeunesse se doit alors de consacrer à d’autres fonctions ses énergies pour participer efficacement au développement socio-économique de la nation. D’autant plus que ce corps de moto taximen est aujourd’hui bourré de brebis galleuse  qui se cachent sous derrière ce métier pour commettre des forfaits de tout genre.

J K T

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