MTN Elite One : Les journalistes sommés de payer l’accès au stade du CENAJES de Dschang

  • Ajouter le 12/07/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Depuis deux journées, les journalistes ne cessent d’essuyer les affres des portiers du stade du CENAJES de Dschang ainsi que de la police.


Les journées du championnat se suivent et se ressemblent pour les journalistes qui couvrent les rencontres se déroulant au stade du CENAJES de Dschang.

En plus d’être sommés de payer les droits d’accès au stade par des portiers ayant des attitudes de drogué depuis deux journées, les journalistes venus couvrir la confrontation entre Aigle de la Menoua et Colombe du Dja et Lobo ont eu maille à partir avec certains inconscients faisant partie du corps de la police.

Les accréditations de la LFPC ne suffiront désormais plus pour avoir accès au stade du CENAJES de Dschang car les portiers veulent « manger » dans les poches des journalistes. Comme si cela ne suffisait pas, c’est sous une pluie battante qu’ils ont été sommés de rester cet après-midi du mercredi 12 juillet 2017. On se surprend tout de même que des personnes qui ne demandent qu’à exercer calmement leur métier soient pris à partie par les éléments de la police qui, loin de maintenir l’ordre, aggravent le désordre.

Tout commence lors de la rencontre de la 21ème journée lorsqu’une chaude altercation met aux prises les supporters d’El Pacha et ceux du TPO. La police et la gendarmerie assistent impuissants à ce spectacle qui a suscité tant de curiosités et d’interrogations. La presse qui n’avait rien fait d’autre que de traiter l’information pour la servir telle qu’elle au grand public se verra muselée par les bidasses ce mercredi : intimidations, abus d’autorité et autres sévices corporelles ont meublé l’après-midi des hommes de média au stade du CENAJES.

Si les journalistes n’ont pas eu de cesse d’exprimer leur ras-le-bol face à  ces bavures policières, il reste à se demander ce que nous réserve la prochaine journée dans l’enfer du CENAJES où les hommes de média sont supposés bénéficier de la protection de leurs bourreaux.

Guy Paulin MBATCHOU

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