Dschang est en deuil après la perte tragique de deux élèves du Lycée Technique de la ville, mercredi 11 décembre 2024. Ces adolescents, inscrits respectivement en génie mécanique et en maçonnerie, ont péri par noyade dans le lac municipal,

un site qui, une fois encore, rappelle sa dangerosité.

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Cette tragédie met en lumière des failles persistantes qui doivent être corrigées :

1. Une insécurité criante autour du lac municipal

Malgré sa popularité, le lac demeure un piège mortel. Les barrières de sécurité sont vétustes et inefficaces, et les panneaux d’avertissement inexistants ou peu visibles. Cette absence de dispositifs de prévention est un facteur majeur des noyades répétées.

2. Le défi de la supervision des élèves pendant les compétitions

Les jeux FENASCO attirent chaque année des centaines d’élèves, mais les encadreurs peinent à surveiller tout le monde. Il devient impératif d’instaurer des mesures de contrôle strictes pour éviter que des jeunes ne s’éloignent sans encadrement.

3. L’apprentissage de la natation : une nécessité oubliée

Cette tragédie pose également la question des compétences en natation des victimes. Intégrer des cours de natation dans les programmes scolaires pourrait non seulement sauver des vies, mais aussi sensibiliser les jeunes aux dangers des zones aquatiques.

Les enseignements à tirer

Cet événement doit être un point de départ pour des actions concrètes et durables :

Sécuriser le lac municipal : Une clôture solide, des panneaux clairs et des maîtres-nageurs en permanence doivent être mis en place pour éviter de nouveaux drames.

Renforcer l’encadrement : Pendant les activités scolaires ou parascolaires, des dispositifs de surveillance doivent être instaurés pour limiter les déplacements non autorisés.

Former à la prévention des risques : Au-delà de la natation, des sessions de sensibilisation sur les dangers liés aux plans d’eau pourraient être organisées dans les établissements scolaires.

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Un appel à l’action

La disparition de ces deux élèves est une perte immense pour leurs familles et leur communauté. Mais leur mémoire doit servir d’électrochoc pour les autorités locales et éducatives. Il est impératif que des mesures soient prises pour que Dschang ne soit plus le théâtre de tels drames.

Que ce mercredi noir devienne un tournant. Que cette douleur collective inspire des solutions concrètes, afin qu’aucune autre vie innocente ne soit arrachée dans des circonstances évitables.

Blaise ETONGTEK pour le journal citoyen Menouactu