Des chauffeurs ? Des agences ? Ou le mauvais état de la route ? Cette dernière question semble avoir tout son sens. Au nom du Chef de l'État, le PM, chef du gouvernement, Peter Mafany Musonge, avait présidé le 19 avril 2004 à Dschang, la cérémonie de pose

de la première pierre de la route Melong- Dschang.

C'est seulement quelques années plus tard, notamment à la veille des élections municipales et législatives de 2007 que la ville de Dschang a vécu un grand moment de son histoire. Les populations sont venues de tous les coins du département de la Menoua pour se joindre aux chefs traditionnels et aux élites rassemblées à l'occasion de l'inauguration des travaux routiers de construction de l'axe Melong-Dschang. La cérémonie était une fois de plus présidée, au nom du Chef de l'État, cette-fois par Inoni Ephraim alors Premier Ministre, chef du gouvernement, en présence de plusieurs membres du gouvernement et d'une importante délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD ) qui finançait les travaux avec l'État camerounais.  

Depuis lors, cette route régionale construite dans les années 80, qui part du Carrefour Nkongmsoung (Melong), traverse la ville de Dschang et débouche au lieu-dit Carrefour Bamougoum, a connu d'énormes dégradations. L'on se souvient que le tronçon de 6 km qui partait de Fombap pour le pied de la falaise a pris un peu plus de 6 ans pour sa réhabilitation. La falaise proprement dite est dans un piteux état avec des nids d'éléphants à certains endroits ; la route, à d'autres niveaux, commence à se détruire, des glissières de sécurité jadis construites pour empêcher la chute des voitures dans des ravins n'existant presque plus, bien qu'actuellement un semblant de reconstruction se fait ressentir sur le terrain. 

Pour éviter de nombreux accidents sur cette falaise dite de la « mort » il faut, pourquoi pas, considérer une route secondaire qui d'ailleurs existe déjà et manque juste d'entretien. Mais avant cela, pourquoi ne pas envisager l'électrification pour renforcer l'éclairage de celle actuellement empruntée par de nombreux usagers. La falaise de Dschang a besoin de réflexions profondes  bien que les motifs de ces nombreux accidents soient partagés : les agences avec des Véhicules, les Chauffeurs et l'imprudence, enfin laa route avec les fortes pentes escarpées et Virages dangereux.

Ne pensez-vous pas que pour le cas particulier de cette falaise de Dschang, il faille se pencher sur l'état de la route elle-même ?

Ne peut on pas trouver un tracé alternatif, qui permettra de vaincre les sinuosités, voire les fortes pentes qui constituent désormais, "le trajet de la mort" au regard de nombreux accidents répertoriés ces jours ?

Vivement que les pouvoirs publics, loin des sanctions aux agences après accident qui ne résolvent aucunement le problème, prennent leurs responsabilités en main et trouvent des solutions permettant l'arrêt de la saignée sur cette route.  

Par Symaro Mebego pour le journal citoyen Menouactu web