Dschang, Bertoua, Yaoundé et Douala, le festival du Mouvement Danse et Performance (Modaperf) revient cette fin d'année sous un nouveau format, avec la participation et la prestation de dix compagnies nationales et de grandes institutions de danses

 internationales.

L' annonce a été faite au cours d'une conférence de presse à Dschang, par le Directeur artistique dudit festival, Zora Snake.

De manière concrète, ce festival qui a vu le jour en 2017, a pour objectif d'informer, décrier et donner une nouvelle lecture de la société africaine à travers la danse. Comme l'a rappelé son directeur artistique, il sera question au cours de cette édition, « d'interroger les questions de mémoire dans la ville de Dschang ».

Au delà de la danse, ce rendez-vous artistico-culturel est un moyen efficace d'éducation et de transmission du message. Là les mots n'ont plus de mots,

comme l'a souligné le professeur Alain Sir Pangop au cours de la conférence.

Ce sont donc dix compagnies nationales sélectionnées sur une vingtaine, qui s'exprimeront dans la cité universitaire,  pour faire ressortir aux témoins (spectateurs) une autre vision de la société.

Et pour donner au festival tout son éclat, plusieurs performeurs de renom qui s'exprimeront Indrich de Brussel, Otomodo Emmanuel, la directrice du Charles le roi danse qui sera de la partie, des  promoteurs et maîtres de la danse internationaux seront de la partie, pour rivaliser d'expression avec les acteurs locaux et offrir aux publics une expérience unique et nouvelle, tel que le suggère Medjionang Ditchou dit «Toutou le conteur », point focal Dschang.

Le rendez-vous est donc pris du 15 au 20 novembre à Dschang, pour cinq jours de reconnexion historique, culturelle et artistique à travers le mouvement la danse et la performance (Modaperf).

Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu