Cela fait maintenant onze jours que le double éboulement tragique de la falaise de Dschang a bouleversé de nombreuses vies.

 Les familles des victimes, plongées dans l'angoisse, continuent de chercher désespérément leurs proches, espérant les retrouver vivants ou au moins obtenir des réponses. Ce drame relance les interrogations sur la sécurité de nos routes et la gestion des catastrophes au Cameroun.

Onze jours se sont écoulés depuis le terrible drame qui s’est produit à la falaise de Dschang. Le double éboulement a surpris des dizaines de voyageurs, laissant plusieurs blessés, des disparus, et des familles dévastées. Depuis, les proches des victimes n'ont qu'un seul objectif : retrouver leurs êtres chers, vivants ou non, pour pouvoir enfin faire leur deuil.

Les recherches, bien que menées avec détermination par les équipes de secours locales, restent difficiles et limitées par les moyens disponibles. Les sauveteurs doivent faire face à des conditions particulièrement dangereuses, avec des risques d’éboulements supplémentaires. Mais pour les familles, l’attente est insoutenable. Chaque jour qui passe sans nouvelle est un jour de plus dans la douleur et l'incertitude.

Ce drame met en lumière des lacunes importantes dans la gestion des risques et des catastrophes naturelles au Cameroun. La falaise de Dschang est connue pour être une zone sensible, où des accidents surviennent fréquemment. Pourtant, malgré les nombreux appels à renforcer la sécurité routière, peu de mesures concrètes ont été prises pour protéger les usagers de cette route.

Pour les familles des disparus, le temps presse. Elles espèrent que les autorités intensifieront les recherches et prendront enfin au sérieux les problèmes de sécurité sur les routes. En attendant, elles vivent dans l’espoir, un espoir fragile mais vital, d'obtenir des réponses et de retrouver leurs proches.

Blaise ETONGTEK pour le journal citoyen Menouactu