Au lieu dit Entrée campus de l'Université de Dschang, de nouvelles stratégies sont mises en œuvre pour maintenir l'éclairage pendant que Eneo joue à son jeu de ping-pong.

Le constat est le même dans toute la ville universitaire où les groupes électrogènes aux ronflements assourdissants sont désormais omniprésents pour palier ces coupures.

La cité climatique du savoir serait-elle devenue une boîte de nuit où le jeu d'éclairage laisse à dessein les prestataires dans un noir instantané ? On serait tenté de répondre par la négative

malgré toutes les similitudes de ce que celà paraît évident. Pendant que ce phénomène de coupure d'électricité s'intensifie en mettant la quasi-totalité de la population de Dschang dans de difficultés sans précédent, le secteur d'activité commerciale exerçant dans la reprographie basée à l'entrée du Campus de l'Université de Dschang,  opte pour des solutions palliatives.  

De ce côté, beaucoup ont trouvé le moyen de s'en débarrasser complètement. Le groupe électrogène est à ce niveau le principal rédempteur. Grâce à ce dispositif, les échanges passent de mieux en mieux entre les responsables de bureautique et les potentiels clients, majoritairement constitués d'étudiants bien que les frais supplémentaires sont parfois exigés pour << amortir le carburant>>,  ont-ils coutume de dire.

Ainsi, les jeux de lumière d'Eneo ne diront plus jamais rien à personne lorsque toute la population aura pris la juste mesure de se procurer le moyen nécessaire pour s'en débarrasser, et finir avec ce calvaire éhonté du siècle en cours.

Mais cette possibilité demeure une utopie voire un mythe dans un contexte socio-économique précaire où il est de plus en plus difficile pour plusieurs familles de satisfaire les besoins élémentaires de leurs membres, notamment manger trois fois par jour.

Accéro Ndémafack(stagiaire)MenouActu