La bataille au sommet entre Christian Folefack ; secrétaire de confédération du MRC dans la Menoua et le ministre Pierre Fogui, chef de délégation permanente départementale du RDPC de la Menoua fait jaser. Mais aux gros maux, les gros remèdes. Les choses

La bataille au sommet entre  Christian Folefack ; secrétaire de confédération du MRC dans la Menoua et le ministre Pierre Fogui, chef de délégation permanente départementale du RDPC de la Menoua fait jaser. Mais aux gros maux, les gros remèdes. Les choses vont-elles marcher cependant ?

« Il veut m’écarter de son champ politique pour s’adjuger mes militants ; mais je me plierai pas à ces méthodes des années 50 appliquées par les dirigeants coloniaux pour anéantir les actions de leaders.» a affirmé Christian Folefack, l’historien, chargé de cours dans le département d’histoire à l’université de Dschang dans une interview accordée à MenouActu.  Il vient de balayer du revers de la main sa nomination  dans une université du grand Nord où il est appelé à occuper le poste de chef de service de la scolarité et des statistiques à la faculté des sciences économiques et de gestion à l’université de Maroua, Une nomination jugée politique par le concerné , « Puisqu’ils  connaissent mon statut dans le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun dans la Menoua, et qui se porte d’ailleurs très bien sous ces cieux, ils ont jugé mieux de m’envoyer dans une université à de milliers de kilomètres pour me freiner puisque je n’ai pas été consulté avant d’être nommé à ce poste qui n’a rien n’à voir avec mon domaine de compétence ; c’est un gâchis !  Je ne passerais  pas par milles chemins pour dire que je ne prendrai jamais fonction dans cet établissement.» Le jeune politicien camerounais serait-il alors le caillou que le parti de la flamme a dans la chaussure dans la Menoua ? « Forcément puisque nous avons une vision autre sur la gestion de la chose étatique ; cependant il faut comprendre qu’être adversaires politiques ne veut pas dire qu’on est des ennemis.» La bataille pour le recrutement des militants dans les formations politiques dans la Menoua est alors à son comble. Une véritable guerre froide entre les leaders. Les stratégies déployées par le parti au pouvoir pour endiguer les avancées son adversaire sur porteront-elles finalement des fruits ? Lors des conférences conjointes des sections et sous-sections du RDPC dans la Menoua, un vibrant appel était alors lancé par le ministre Pierre Fogui invitant ses camarades de parti à mettre toutes les batteries en marche pour recruter dans les rangs de son parti de nouveaux militants « faites leur comprendre que nous conjuguons nos verbes au présent tandis que les partis d’en face restent au conditionnel » ; de l’autre côté, le MRC déjà très actif notamment en milieu universitaire ne veut pas perdre la face. Du jour au lendemain, les effectifs gagnent en nombre dans les différents arrondissements du département. On les a surtout vu bien actifs dans les campagnes de sensibilisation invitant les uns et les autres à se faire enregistrer sur les listes électorales et d’aller aux urnes le moment venu afin d’être acteurs du changement pour un Cameroun rêvé. Ainsi dit, la compétition reste serrée entre les dirigeants et les partis d’opposition. L’année 2018, étant une année charnière au Cameroun sur la cause électorale.

Symaro MEBEGO