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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
En présence des différents partenaires, les populations ont validé la stratégie municipale d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, dont elles sont les grandes bénéficiaires.
Vendredi le 13 octobre 2017, la salle des délibérations de la mairie de Nkong-Zem a abrité un atelier organisé par le "Programme intercommunal de gestion durable de l’eau et de l’assainissement, PIGEDEA". L’objet de l’atelier a porté sur : la "Présentation et validation de la stratégie municipale d’accès à l’eau et à l’assainissement de la commune de Nkong-Zem."
Après la cérémonie protocolaire de lancement des activités du PIGEDEA, la mise en œuvre du Programme a commencé par l’incontournable phase de diagnostics techniques, dont les résultats ont été restitués le 28 juin dernier. L’organisation de la société civile AME, Alliance pour la maîtrise de l’eau et de l’énergie, est l’opérateur retenu pour effectuer cette tâche. Et lors de la restitution du 28 juin, les propositions d’actions formulées par des acteurs ont été recueillies et analysées, en vue de l’obtention des diagnostics techniques consolidés.
Ndzouebeng, maire, étant absent, la rencontre a été présidée par Ndongmo David, premier adjoint. Dans son mot d’ouverture, monsieur le maire a émis le vœu de voir « (…) chacun [des participants] apporter sa modeste contribution, au travail de validation de la stratégie municipale concertée d’accès à l’eau et à l’assainissement de base, dans notre arrondissement… »
Le coût estimatif du plan d’action global, de cette stratégie, a été évalué à un milliard six cent soixante-treize millions trente-six mille francs (1 673 036 000 Fcfa). Ce montant a été décliné en un milliard cent soixante-treize millions trente-six mille francs (1 173 036 000 Fcfa), correspondant aux besoins du volet eau ; et à cinq cent millions francs (500 000 000 Fcfa), pour le volet assainissement.
De cette enveloppe supérieure au milliard et demi, l’Union européenne a déjà offert une somme de trois cent dix millions francs (310 000 000 Fcfa). Seulement, ce dernier montant est à partager entre cinq communes : Kyé-Ossi, Douala Ve, Fongo-Tongo, Nkong-Zem et Dschang. C’est pourquoi Nkong-Zem, pour boucler son budget étalé sur trois ans, compte sur des sources de financement parallèles : élites extérieures et intérieures, BIP, FEICOM, PNDP, associations, Union européenne…
Sensibiliser les populations au bien-fondé de l’hygiène, ainsi qu’à l’usage des latrines et poubelles.
En elle-même, la synthèse des stratégies liées au volet eau a porté sur : la construction de points d’eau dans les villages qui en sont dépourvus ; la réhabilitation des ouvrages non fonctionnels, la connexion des toilettes publiques à un réseau d’eau ;
La transformation des futurs projets de forages en captages ou en réseaux d’adduction d’eau potable (AEP), là où c’est possible ; l’interconnexion des réseaux d’AEP existants ou à créer, là où c’est faisable ; le renforcement de la collaboration avec les sectoriels compétents, dans la réalisation des travaux ; le renforcement de la veille sur la protection des zones de captage…
Pour le volet assainissement, la synthèse de ces stratégies a consisté en : l’extension du service de collecte des déchets dans tous les centres d’intérêts (écoles, hôpitaux, marchés, aires de loisirs…) ; l’aménagement d’une décharge municipale ; la sensibilisation des populations sur le bien-fondé de l’hygiène, ainsi que sur l’usage des latrines et poubelles ;
La sensibilisation des élèves aux techniques d’Assainissement total porté par les communautés (ATPC) ; la prise en compte des aspects genre et handicap, dans la construction des latrines ; l’octroi de subventions communales pour la construction de latrines modernes, dans des ménages ; la construction de latrines modernes dans différents centres d’intérêts (cinquante écoles et dix marchés).
Clôturant les travaux, Abdoulahi Aliou, sous-préfet de l’arrondissement de Nkong-Ni, a dit sa satisfaction au sujet de l’intérêt que les participants ont accordé à l’atelier. Continuant, il s’est tourné vers le maire : « (…) Il appartient désormais à la commune de capitaliser et d’implémenter, avec l’aide de ses partenaires, les résultats produits par l’atelier de ce jour… »
Roch Kenfack
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