Du 13 au 22 Octobre 2022, le département de la Menoua s'est illustré par une actualité apocalyptique. Décès de plusieurs étudiants, vols des crânes et grand banditisme, abandon d'un nouveau-né dans un caniveau, telle s'est ainsi présentée l'actualité de

 tout un département en moins de 10 jours.

Les « confidences» de l'humoriste Hector Flandrin n'auront malheureusement pas suffi  à donner un peu de gaieté à la morosité ambiante dans le département de la Menoua depuis quelques jours.

Un nouveau-né retrouvé dans un caniveaux au quartier Mingmeto, une étudiante de 22 ans qui décède à Nkeleng, le corps sans vie d'une autre retrouvé quelques jours plus tard  dans sa chambre au quartier Paidground, des crânes qui disparaissent tour à tour à Akep par Fondenera dans Santchou, ou encore le grand banditisme qui fait la pluie et le beau temps à Penka Michel, le département de la Menoua est désormais sous le feu des projecteurs.  Un théâtre malheureusement déplaisant et peu comique. Présenté comme un véritable site touristique, la ville de Dschang fait peur depuis une semaine. Difficile d'attirer grand nombre de visiteurs dans cette ancienne capitale régionale de l'Ouest avec ce décor lugubre et dans ce climat pas du tout catholique.

Il faut dire qu'en terme d'horreur et de mort, la cité universitaire et climatique aurait décidé de rivaliser  voire de concurrencer l'Ukraine.

Cette image horrible que reflète la ville à l'extérieur doit  immédiatement disparaître ou être débarrassée par tous les moyens possibles.

Autorités politiques, traditionnelles et  religieuses devraient se mettre ensemble pour exorciser définitivement ces vieux démons qui essaient de refaire surface.

Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu