- Ajouter le 17/05/17
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 18/05/17 à 9:37
Rien ne sera plus jamais comme avant. Nostalgie d'un département à la réputation légendaire devenu l'ombre de lui-même.
Son chef-lieu, la ville de Dschang dont l'histoire commence à s'écrire au lendemain de l'arrivée des colons à l'aube du siècle précèdent; autrefois fut la capitale de la région des GrassFields, très bien partie pour tout perdre par la suite. Quelle révolution a sens inverse! Le diagnostic porté sur ce département faire ressortir son caractère légendaire, malheureusement qui n'appartient plus qu'à l'histoire, et de bouche en bouche, on peut écouter aujourd'hui les uns et les autres dire sans s'inquiéter: <<Dschang est un gros village. Vous n'avez qu'à y faire un tour après le départ des universitaire en vacances >>, combien de fois les autres arrondissements de ce département. Pourtant, il y a quelques décennies, qu'il faisait l'objet de toutes les curiosités grâce à son statut administratif, mais surtout grâce à cette longue et interminable liste de ses richesses socio-économiques et politiques parties en fumée. A commencer par ces vastes plantations de café, de cacao, de riz en plus de champs de l'ENCA, à l'IRAD avant l'avènement de la FASA dans les années 93; tout ceci aura concouru à accélérer son urbanisation entre 1960 à l'an 2000, tout en conférant à la Menoua le rôle de la plaque tournante de l'économie nationale. Prestige qui va s'estomper avec la libéralisation par le système du renouveau, de la commercialisation du café qui va priver la coopérative d'importantes ressources financières pour continuer ses investissements. Début de l'apocalypse pour la CAPLAME, structure au bord du gouffre, qui n'en tient d'ailleurs plus que d'un fil. Les activités y sont au point mort. Les échafauds érigés pour servir aux affaires agricoles ont dû changer d'activités. Les menuisiers y ont élu domicile. Ces engins cloués sur places depuis lors, des machines enlisées et même les églises réveillées ont ouvert les portes en ces lieux, comme pour prier pour le repos éternel du cacao-café dont le spectre de la mort plane sur les lieux. L'on est bien tente de ne pas croire que c'est bien sur les terre de ce département qu'avait été planté le premier pied du café arabica (en 1924) avant qu'il y soit créée la coopérative des planteurs du caféier d'Arabie en 1930. Que dire de l'Institut des recherches agronomes de Dschang (IRAD) qui n'en garde plus que l'image?? Et puis sur les terres arables de la plaine de Mbo, les populations ne parlent plus de la SODERIM, que sous fond de conte. <<Il était une fois, en 1978>>, nostalgie d'un passe prospère porté par la culture du Riz sur ces terres, ce qui avait permis à cette époque l'expansion rapide des populations au début des années 80. De 15000 à 25000 habitants en l'espace de quelques années; offrant par la même occasion une forte main d'œuvre, et de nombreuses possibilités d'emplois. Puis survint cette décadence économique que provoquera la fermeture de la Soderim plongeant la ville de Nsan zock dans une léthargie dont les conséquences sont encore perceptibles sur le développement. D'aucuns trouveront pour qualifier ces évènements regrettables l'appellation << le scandale du pourvoir du renouveau à Santchou>>. Puisque l'Etat malgré les cris des paysans ne fera rien pour sauver la SODERIM de sa descente aux enfers, même le programme baptisé "millionnaire avant l'an 2000" lancé par Jean Baptiste Yonke à l'époque ministre de l'agriculture ne parviendra guère à repêcher la société moribonde. Et puis, la chronique de la dérive douce du succès de ce département historique peut poursuivre son cours. De Dschang à Santchou en passant par les autres arrondissements, les exemples sont tristes et légions, faisant de la Menoua, ce géant aux pieds d'argile qui n'a fait qu'engloutir au lieu de bâtir. Voilà qui nous entraine au lieudit aviation, cet ancien aérodrome réduit en un champ d'exploitation de l'agriculture paysanne et de décharge des immondices. Seule la présence de la tour de contrôle envahie par les hautes herbes témoigne de l'existence en ces lieux d'une aviation. Selon certaines sources, des gens auraient essayé de mettre en vente cet espace tout comme ça a été le cas avec la fameuse place de l'indépendance dont l'affaire a provoqué il y'a quelques temps un terrible brouhaha populaire et administrative. Une ferme opposition a été réservée à toute tentation de bradage de ce patrimoine public par qui que ce soit. Comment le présent de cette ville ne sera- t- il pas sombre après la perte de son autonomie électrique d'il y a nombres d'années. Quelque part au pied de l’université de Dschang (tout ce qui reste d’aussi grand à Dschang), le centre climatique qui a perdu son poids d'antan. Certaines bâtisses laissées à elles- même s'incurvent sous le poids du temps. Dès l'entrée d'ailleurs se faire une idée de ce lieu qui qui a attiré par son passe brillant, puis c'est un présent brisant qui n'augure pas un futur très reluisant à ce centre qui continue malgré tout a vivoter. Pourtant voué à accroitre la vocation touristique et culturelle de la cite climatique et centenaire. << peut être que les vestiges le feront mieux puisque les élites et autorités demeurent indifférentes face à tout ceci>> lance en ironie NGoufack .A. un autochtone qui poursuit cependant avec un air déçu, se souvenant de son enfance des bruits que provoquaient les machines de cette ancienne usine de fabrication de Quinquina qui vient de perdre ses derniers vestiges. << Décidément, ni Dschang, ni autre arrondissement de la Menoua n'aura plus rien d'aussi fort>>. Et comme un appel, Ng. A. poursuit ses propos. << Il est temps que les fils et filles de la Menoua se mobilisent pour participer de façon générale au développement de notre cite, sinon rien ne sera laisse aux générations futures>>. Des propos qui nous font remonter quelques pans de l'histoire pour en découvrir ces bâtisseurs qui semblent avoir emporté avec eux leur secret. Et le célèbre Djoumessi Mathias, et le maire Tsopbny Penka dont l'histoire dit de lui, être le salvateur du projet de construction de l'université de Dschang qui était en passe d'être transféré dans une ville autre; et cette figure de proue dans la lutte pour la pacification politique dans ka Menoua, Julienne Keutcha, première femme (fille de la Menoua) a l'assemblée nationale du Cameroun..... Des exemples à suivre pour sortir le département de son sommeil si profond. L'aider à recouvrer ses lettres de noblesse pour l'inscrire au sillage des grands départements d'une nation émergente.
Kevin TIOGO.
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merci pacific info pour l'interet k vous nous accorde. Mais pourquoi continuer de croire que ce qui est issu de la colonisation est forcement mauvais. Regardons ce que fait la cote d'ivoire du cacao qui est bel et bien un produit de la colonisation. A quand allons nous alors arreter de prendre le cafe chez nous le matin, dans nos lieux de service puisqu'il ne s'agit pas d'un produit de chez nous.... A mon humble avis, je pense k nous nous devons de nous approprier ces cultures tout en nous donnant les moyens de les transformer a la locale et on verra ce que cela produira dans notre economie nationale. pour que sur les comptoirs internationaux les prix ne soient plus fixes selon l'humeur du jour de l'acheteur occidental qui detient le monopole de la transformation indumerci pacific info pour l'interet k vous nous accorde. Mais pourquoi continuer de croire que ce qui est issu de la colonisation est forcement mauvais. Regardons ce que fait la cote d'ivoire du cacao qui est bel et bien un produit de la colonisation comme strielle.
j k t
j k t
M jai lu avec beaucoup d engourment votre article et japprecie tout le travail fait sauf sur le point suivant'''' A commencer par ces vastes plantations de café, de cacao'' le cafe et le cacao est une une culture coloniale qui devrait etre reduit voire eradiquer de nos zones, pour remplacer avec des cultures qui boosteront notre economie tel que le mais a lechelle industrielle, la culure du poivre blanc comme a penja( la meilleure au monde), l houblon et bien d'autres