Mise en œuvre du proogramme pigedea à dschang : Dschang a validé sa stratégie concerté d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 01/11/17 à 10:39

Après échanges et débats, la stratégie municipale concertée d’accès à l’eau et à l’assainissement, de Dschang, a été validée par les populations présentes, sous réserve de prise en compte des remarques et observations.


« (…) Merci à l’union européenne, à Nantes Métropoles et à tous les autres partenaires dont les efforts, financiers et/ou techniques, ont participé à la naissance de ce programme… » Ce sont par ces mots que Fouelifack Ide Bernadette, quatrième adjoint, représentant SM Donfack Beaudelaire, maire, empêché, a introduit son mot d’ouverture de l’atelier du mardi 31 octobre 2017. Le thème des travaux a porté sur la "Restitution et validation de la stratégie municipale concertée d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base de Dschang." Si les échanges de cette journée se sont déroulés en la salle des fêtes de la mairie, le travail, dont la restitution a soutendu les échanges entre participants, a été réalisé par l’organisation de la société civile "Projet intégré pour la promotion de l’auto-développement" (PIPAD). L’atelier du 3 septembre dernier avait porté sur la "Présentation du diagnostic d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base de Dschang." C’est armé de ce document que des experts du PIPAD ont proposé une stratégie d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base. Afin d’identifier des solutions qui correspondent aux problèmes mis en exergue lors du diagnostic, les axes majeurs du travail dont les résultats ont été exposés le 31 octobre 2017 ont porté sur : la concertation avec les acteurs de l’offre locale, ainsi que des acteurs de la demande ; l’analyse des propositions issues de la concertation avec tous ces acteurs ; l’élaboration d’un plan d’action chiffré. Cette opération a permis d’identifier les principaux acteurs de l’offre à Dschang. Ce sont : l’Etat à travers le ministère de l’Eau et de l’énergie, la Camerounaise des eaux (CDE), la commune à travers l’Agence municipale de l’eau et de l’énergie (AMEE), des particuliers et des groupes organisés, l’université de Dschang.

Dr Sobzé Martin : son carnet d’adresse sera sollicité pour obtenir une partie des milliards nécessaires à la réalisation des différents plans d’actions communaux.

La synthèse des solutions ainsi que de suggestions d’amélioration proposées par le PIPAD, pour la commune, a consisté : à renforcer les capacités opérationnelles de l’AMEE ; à encourager les opérateurs privés à investir dans le secteur de l’eau et de l’assainissement ; à solliciter l’extension du réseau de la CDE, jusqu’aux zones rurales les plus reculées ; à prioriser la réhabilitation des points d’eau en panne ; à organiser des sessions de formation et de renforcement des capacités, à l’endroit des vendeurs d’eau potable et gérants de toilettes publiques ; à créer et animer des comités de gestion des points d’eau ; à construire des latrines modernes et créer les comités d’hygiène dans les écoles et collèges ; à organiser des séances de sensibilisation autour de l’hygiène publique, ainsi que des techniques simples de potabilisation de l’eau ; à privilégier la construction de forages avec châteaux d’eau et l’extension de branchements privés dans les marchés, les villages, les écoles, les églises, les espaces de loisirs. Le coût global des investissements et actions, nécessaire à la mise en œuvre de cette stratégie dans la seule commune de Dschang, a été chiffré à plus d’un milliard cent soixante-dix million (1 170 837 000 Fcfa). De ce montant, un peu moins de quatre cent million (395 250 000) vont couvrir le plan d’action lié à l’assainissement de base. Le PIGEDEA étant un programme de gouvernance et non d’investissement infrastructurels, son budget de trois cent dix million (310 000 000 Fcfa) a été destiné essentiellement à la mise sur pied de structures telle l’AMEE, dans les quatre communes associées à Dschang. Cependant, la réalisation de trois forages par commune a été programmée, sur le budget du PIGEDEA. Soit un total de quinze points d’eau potable, appelés à servir de chantiers-écoles. Vu sous cet angle, l’on pourrait comprendre que grâce à son expérience dans ce champ d’action, Dschang a été positionnée comme demandeur et les autres acteurs tels des codemandeurs, lors du montage du projet. Ces codemandeurs ont pour noms : Nantes Métropole, Vasanello, Nkong-Ni, Fongo-Tongo, Douala Ve, Kyé-Ossi, Eurobiopark, PIPAD AME (Alliance pour la maîtrise de l’eau). Pour mobiliser les ressources nécessaires au bouclage de ce budget, étalé sur trois ans, la commune compte sur : l’Etat du Cameroun, les élites et les populations de la commune, les partenaires à la coopération nationale et internationale décentralisée (UE, PNDP, FEICOM, AFD…). Dans la suite de son mot de bienvenue, madame le maire a tenu à adresser « (…) un merci tout particulier, aux étudiants de master professionnel de santé publique de l’université de Dschang, pour leur forte mobilisation, ainsi qu’à Dr Sobzé Saoundé Martin, coordonnateur de cette filière professionnelle, par ailleurs conseiller municipal, président de la commission "Recherche des partenariats et de la coopération internationale" à Douala Ve… » Et c’est à juste titre qu’elle a rendu cet hommage à Dr Sobzé, car son carnet d’adresses sera bien utile lors de la recherche des sommes d’argent, chiffrable dans l’ordre du milliard pour chacune des cinq communes associées, indispensables à la réalisation des différents plans d’actions communaux.

Nous avons tous à gagner en avançant groupés autour de Dschang leader, pour chercher des financements.

A l’image d’un retour d’ascenseur, Dr Sobzé a exprimé la satisfaction de Douala Ve d’aller en partenariat, aux côtés de Dschang : « (…) Nous avons tous à gagner en avançant groupés autour de Dschang leader, pour chercher des financements. En février et mars prochains, nous irons à Bamako et à Dakar respectivement. Il faudrait être honnête de reconnaitre que tout ça c’est grâce à Dschang. » Seulement, évitons de raisonner comme si Dschang était seule bénéficiaire. Si Dschang a pris la tête du partenariat, c’est grâce à l’avance d’expérience qu’elle a accumulée. Par ailleurs, il ne faudrait pas qu’on ait honte de se mettre ensemble pour aller à la recherche de fonds. Car, il s’agit d’un travail d’ensemble dans la diversité, entre cinq communes de trois régions du Cameroun… »

Roch Kenfack

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