C'est devant plusieurs hommes de médias et invités, que le président du PTN a officiellement lancé son mouvement dans le département de la Menoua. C'était le 18 janvier 2023 dans la ville de Dschang. Objectif ; conquérir le département de la Menoua,

 le territoire national et former politiquement les citoyens.

Le professeur Christian Fouelefack voit grand. Le président national du PTN vient d'écrire une nouvelle page de la vie politique du Cameroun. Malgré la pléthore de parti politique présent sur la scène nationale, le président du PTN estime qu'il y'a de l'espace. « Il faut dire que même lorsqu'il y a des offres politiques dans l'espace public, il y'a ce qu'on appel le renouvellement de l'offre politique, et c'est ce que le parti du triangle national propose», laisse t-il entendre.

Le PTN mise donc en grande majorité sur la formation des citoyens et de ses militants pour véritablement s'implanter sur le terrain. « nous entre-voyons une forte collaboration avec les organisations de la société civile qui ont tous le background nécessaire pour venir d'abord former nos militants, afin que nos militants soient capables d'allés impacter les compatriotes que nous allons rencontrer sur le terrain politique . Vous allez dorénavant nous voir nous déployer en nombre un peu plus important sur le terrain».

Interrogé sur la question du rapprochement de son parti avec le premier parti nationaliste l'UPC, le président du PTN afime que son parti est « veritablement sur les traces de ce parti. Nous sommes aussi un parti nationaliste, un nationalisme futuriste, modéré, revisité. Nous pensons pouvoir travailler à ce que le sentiment de fierté nationale rejaillit de façon forte dans les coeurs camerounais. C'est ça le lien que nous établissons avec l'UPC».

Le PTN invite ainsi les citoyens camerounais et ses militants à s'inscrire sur les listes électorales car il compte bien prendre part aux prochaines échéances électorales excepté l'élection sénatoriale.

Au cours de cette conférence de presse, le PTN a néanmoins regretté le fait que  « La capacité d'indignation des camerounais a été tellement galvaudée du fait que les camerounais ont abandonné la chose politique...il faut retravailler la culture politique, la culture de la sensibilisation, allé vers les camerounais au quotidien», souligne t-il.

C'est donc une nouvelle coloration politique qui s'annonce sur la scène politique camerounaise et plus encore dans le département de la Menoua ou le PTN ne compte laisser aucune marge de manœuvre à d'autres formations politiques.

Par Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen menouActu