A deux semaines seulement du jour-j, l’ambiance reste poreuse autour des librairies et points de vente des autres effets scolaires.

Les années se suivent certes ; mais cela ne fait plus l’ombre d’un doute, elles ne se ressemblent pas forcement ; du moins en ce qui concerne les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire.  Rendu à quelques jours pour la fin du mois d’Aout pour ne pas dire du début du mois de septembre pour le retour dans les salles de classes, les points de vente des fournitures scolaires (cahiers, livres, sacs et tenues) ne connaissent pas la masse que drainaient ces lieux par le passé en cette période ; c’était jusqu’à ce que les disciples de Charlemagne renouent définitivement avec leurs établissements respectifs. « Plus le temps passe, plus la rentrée devient timide » constate une gérante de librairie de la place. Les  revendeurs des cahiers et livres devant leur comptoir attendent désespérément la clientèle. Selon M.Tsafack, « Les rudes conditions de la vie sont certainement l’une des causes de cette situation ; mais surtout l’indisponibilité dans la plupart des établissements des listes du nécessaire ;  sans oublier le choix des livres qui est  devenu à nos jours un casse-tête chinois chez les parents ; ceci dû au fait que les livres se changent d’année en année entrainant des dépenses inutiles chez les parents qui se seront précipités pour acheter un livre qui n’est pourtant pas inscrit au programme. » Un tour au marché A de la même ville ; l’on peut constater la vitesse avec laquelle se confectionnent les tenues. Mais la clientèle se fait rare.

 Cependant les élèves, dans les marchés poursuivent bonnement leurs activités de vacances sans inquiétude. Les libraires et les tailleurs se frottent les mains et reste du moins confiants du fait que la rentrée ne peut se faire sans tenue ou cahiers chez un élève. Ils finiront bien par être sollicités.

Kevin Tiogo.