La salle des réunions de l'hôpital régionale vient d'abriter une réunion de formation des formateurs a l'effet d'assurer le bon déroulement de la campagne et que les objectifs soient combles.

Il est question de s'armer pour annihiler ces pathologies qui sévissent de façon endémiques dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne. Une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) menée en ces dernières années fait  état de 17  MTN dont 12 recensées au Cameroun. Entre autres maladies, la filariose lymphatique, la schistosomiase, les vers intestinaux, l'onchocercose... qui sont pour la plupart causées par des bactéries, des parasites et agents pathogènes de divers ordres qui entrainent avec elles une baisse du développement intellectuel, un retard de croissance ainsi que la vulnérabilité aux autres pathologies. Dans les 20 districts de santé que compte l'ouest Cameroun, 700000 enfants dont l’âge  est compris entre 5 et 14 ans, scolarises ou non bénéficieront de ces opérations. Entre fin mars et mi-avril, de l'Albendazol, du praziquantel et le mectizan seront distribuées dans les établissements scolaires se l'éducation de base et au premier cycle du secondaire. Présidant les travaux, le délègue régional de la santé public pour l'Ouest a appelé à la franche implication de tous les acteurs de la chaine sanitaire et éducatif de la région pour l'atteinte des objectifs fixés. Des propos corroborés par le superviseur régional de la campagne de déparasitage 2017 qui a en plus de cela invite à observer les règles d'hygiène de vie telles l'utilisation des toilettes, la potabilisation de l'eau de consommation, se laver les mains avant et après chaque repas en guise de méthodes préventives.