Les différents partis entendent joindre leurs efforts dans l’optique de juguler la crise d’insécurité qui met en péril la paix et la stabilité sociales dans les villages de ce département limitrophe à la région du Sud-Ouest.

Le département de la Menoua est géographiquement ouvert à la région du Sud-ouest sur plusieurs dizaines de kilomètres à travers les villages tels Fondonera, Fombap dans l’Arrondissement de Santchou, Fongo-Ndeng, Fossong-Wentcheng, Foto (à Dschang) ; Bafou (à Nkong-Ni) et surtout Fongo-Tongo, Mock, Aloh (à Fongo-Tongo). Alors que la région du Sud-ouest demeure dans le chaudron de la crise socio-politique animée par des velléités sécessionnistes depuis bientôt trois ans, ces localités du département de la Menoua n’ont pas cessé de subir les affres de cette crise.

Le quotidien des populations y est obscurci par des exactions des bandes armées venant du Sud-ouest. Des rapts qui se soldent généralement par des mutineries, des enlèvements de personnes, le pillage des biens matériels, les incendies des commerces et maisons d’habitations. Toutes choses qui ont concourir à faire naitre une psychose dans les esprits des populations dont certaines, ont fini par déguerpir pour des villes ou villages où bénéficient d’une vie paisible.

Fort de ce constat, la Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF Cameroon) vient d’initier une rencontre avec les leaders traditionnels, religieux et forces vives du département de la Menoua dans l’optique de trouver à travers une synergie d’action une réponse pacifique à ce malaise sociale.

« C’est une action globale que nous comptons mener. Il est question au sortir de cette rencontre de mobilisation d’élaborer un plan de travail avec les acteurs qui vivent et partagent le quotidien des populations affectées ; un plan qui mettra ensemble ces différents acteurs pour une synergie d’actions pour parvenir à trouver une solution pacifique et durable à cette crise », explique la présidente de WILPF-Cameroun, Sylvie Dongmo.

C’est la salle des réunions de la Délégation Départementale de la Promotion de la Femme et de la Famille pour la Menoua qui a servi de cadre aux travaux menés en présence de Madame Betanga Marie Suzanne, 1^er adjoint au préfet du département de la Menoua ; des sous-préfets, des Maires, chefs traditionnels et leaders religieux. La rencontre s’est ouvert par une prière œcuménique pour un retour de la paix et stabilité sur l’ensemble du territoire national. Dans sa prise de parole, Mme le préfet a salué l’initiative de WILPF Cameroon et son souci constant à ménager un cadre de vie idéal pour les citoyens de la nation. Une communication a été faite relativement à l’état des lieux dans le département de la Menoua en particulier et la région de l’Ouest en général. S’en sont suivi des échanges assez édificateurs entre les participants.

Pour leurs Majestés les chefs traditionnels, c’est une lueur d’espoir pour les populations qui ont perdu le sommeil face à cet état de chose.

« C’est une action globale que nous comptons mener. Il est question au sortir de cette rencontre de mobilisation d’élaborer un plan de travail avec les acteurs qui vivent et partagent le quotidien des populations affectées ; un plan qui mettra ensemble ces différents acteurs pour une synergie d’actions pour parvenir à trouver une solution pacifique et durable à cette crise », explique la présidente de WILPF-Cameroun, Sylvie Dongmo.

C’est la salle des réunions de la Délégation Départementale de la Promotion de la Femme et de la Famille pour la Menoua qui a servi de cadre aux travaux menés en présence de Madame Betanga Marie Suzanne, 1^er adjoint au préfet du département de la Menoua ; des sous-préfets, des Maires, chefs traditionnels et leaders religieux. La rencontre s’est ouvert par une prière œcuménique pour un retour de la paix et stabilité sur l’ensemble du territoire national. Dans sa prise de parole, Mme le préfet a salué l’initiative de WILPF Cameroon et son souci constant à ménager un cadre de vie idéal pour les citoyens de la nation. Une communication a été faite relativement à l’état des lieux dans le département de la Menoua en particulier et la région de l’Ouest en général. S’en sont suivi des échanges assez édificateurs entre les participants.

Pour leurs Majestés les chefs traditionnels, c’est une lueur d’espoir pour les populations qui ont perdu le sommeil face à cet état de chose.

« Ce que nous vivons sur le terrain est étrange. Ce projet arrive au moment opportun pour nous réconforter. Nous pensons qu’ensemble nous parviendrons par la mutualisation des efforts à tordre le cou à cette triste réalité », a réagi S.M Djoukeng Gaima, Chef Fongo-Tongo. Des propos renchéris par le Chef Supérieur Bafou, S.M Kana Victor III : « on voudrait apporter notre onction pour motiver également l’équipe de WILPF ; q’elles comprennent que leur apport est déterminant pour la gestion de notre pays et la pacification de notre pays ».

Par cette initiative, l’ONG WILPF vise aussi à sensibiliser l’opinion sur la prise en compte des femmes dans la prévention des violences et la gestion de la crise par des moyens pacifiques, y compris à travers la salle de veille et d’alerte des femmes mise sur pied par ligue sus-citée.

Kevin Tiogo (www.menouactuweb.com)