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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 10/09/19 à 11:04
‘’Mon bouclier’’, le single en promotion de ce jeune et talentueux artiste, fait chavirer même les mélomanes les plus indécis.
Entouré de frères mélomanes, Ferdinand Donfack Zangué ou ‘’Urboy Ferdiz’’ de son nom d’artiste, se laisse précocement emporté dans l’air des rythmes. Curieux qu’il est, il ne contente pas seulement d'écouter ses frères fredonner à longueur de journées les titres phares de l’époque. Dès qu’il atteint la dizaine, il met toutes les occasions qui se présentent à lui pour faire montre de son incommensurable talent. Les kermesses et autres activités périscolaires sont capitalisées. Et l’adhésion du public ne se fait pas atteindre. Las des interprétations, il a l’audace de composer son premier titre en classe de 4ème. Grâce à ce nouveau palier, la passion pour la musique devient presqu’obsessionnelle. Il ne s’arrête plus de composer. Mais son ambition de se jeter de plain-pied dans l’univers musical se heurte à la réticence de sa maman. Elle perçoit à ce moment, la musique comme un violon d’Ingres pour son fils et l’encourage plutôt à se consacrer prioritairement à ses études. « J’allais à l’école pour faire plaisir à ma mère car je sentais que j’étais fait pour la musique », souffle-t-il. Afin de persuader sa génitrice à le laisser suivre son destin, le petit Ferdinand se bat à réaliser de bons résultats à l’école. Ainsi, il obtiendra son baccalauréat. Et sa mère lâche du lest. Il entre pour sa toute première fois en studio et enregistrera deux singles. Embarqué sans biscuit dans cette aventure, ses études commencent à prendre un sérieux coup. Sa maman remonte au créneau et redevient catégoriquement réfractaire à l’idée de voir son fils faire carrière dans la musique. Les deux singles qu’il venait d’enregistrer tombent aux oubliettes et ne sortiront donc officiellement jamais. Il s’inscrit à l'université de Dschang, mais ne lâche pas la musique puisqu’il s’inscrira au club musique de cette institution. Au niveau II, son frère aîné, également passionné de musique, décide de se mettre avec lui pour former un groupe qui s'appellera "True Brodaz". Le duo de frères enregistre trois singles dont un en Yemba, principale langue parlée dans la Menoua dont il est originaire. Seulement, faute de moyen pour assurer la promotion, ces chansons ne seront jamais révélées au public.
Après son master 1 obtenu à l'université de Dschang, Urboy Ferdiz réussit au concours de l'Ecole des postes et télécommunications de Buéa (Supptic Buéa). Dans un environnement où la musique urbaine, son registre de prédilection, a le vent en poupe, il trouve un peu de temps pendant sa première année dans cette école de formation pour enregistrer le titre "Mon bouclier ". Mieux, qu’une chanson, c’est une mélodie adaptée pour parler à son âme sœur. Concrètement, il demande aux couples de rester indifférent face au colportage et de ne jamais prendre de décisions compromettantes pour leur vie commune sur la base des ragots, mais de rester soudés, unis, inébranlable…
Cette chanson aura un écho aussitôt un écho retentissant. Grâce à elle, il a acquis une notoriété certaine à Bafoussam et Buéa en très peu de temps, avec en prime l’insigne honneur de partager les mêmes scènes avec des ténors à l’instar de Magasco et de faire plusieurs autres spectacles pour lesquels il a été sollicité. ‘’Mon Bouclier’’ vient ainsi déblayer le chemin à un artiste qui sait mettre sa voix et son stylo pour sortir des titres irrésistibles. L’aventure ne fait que commencer car il compte hisser le Cameroun et l'Afrique à un niveau encore plus grand grâce à ses projets. Son prochain titre dont la sortie est imminente mérite d’être accueilli les bras grandement ouverts. Pour avoir la primeur, il suffit de s’abonner aux plateformes officielles Urboy ferdiz ( YouTube, Facebook, instagram) et bientôt tweeter. Afin de l’accompagner dans sa jeune carrière, Urboy Ferdiz, âgé de 25 ans aujourd’hui, vient de s’entourer d’une équipe mise en place par la Menoua Media corporation du jeune et ambitieux Symaro Mebego. Que la lumière soit !
Gaël Fotchouli
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