13 jours de blackout à Dschang : l'indifférence scandaleuse des élus qui veulent pourtant vos votes bientôt !

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 25/09/24 à 10:25

Cela fait maintenant 13 jours que la ville de Dschang est privée d’électricité. Treize jours d’obscurité, de souffrance, et d’incompréhension pour les habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer. La situation est désastreuse : des familles ne


 peuvent plus conserver leurs aliments, des commerces sont à l’arrêt, les hôpitaux fonctionnent à moitié, les élèves ne peuvent plus étudier. Pourtant, dans cette ville plongée dans le noir, il y a un silence encore plus sombre que la coupure d’électricité : celui des élus locaux.


Où sont-ils ? Que font-ils pour régler cette crise ? Jacquis Gabriel Kemleu, maire de Dschang, ses adjoints, les députés, les conseillers municipaux, régionaux, les sénateurs… Ils restent tous muets alors que la population souffre. Ce silence est intolérable et montre à quel point ces élus, qui sont censés représenter le peuple, ne se préoccupent pas de ses préoccupations.


Jacquis Gabriel Kemleu : un maire inactif face à la crise


Le premier citoyen de Dschang, Jacquis Gabriel Kemleu , est celui que les habitants attendent pour réagir. Mais depuis le début de cette crise, aucune déclaration, aucune action de sa part. Il n’a ni communiqué, ni mobilisé les autorités compétentes pour mettre fin à cette situation insupportable. Où est le maire de Dschang ? Pourquoi garde-t-il le silence face à la détresse de ceux qui l’ont élu ? Les habitants sont en droit de se poser ces questions.


Lors de son élection, Jacquis Gabriel Kemleu avait pourtant promis d’être un maire proche du peuple, de défendre les intérêts de sa commune. Aujourd’hui, alors que Dschang traverse une crise majeure, on est loin d'imaginer où il se trouve, dans un avion comme d'habitude loin des réalités quotidiennes? Le peuple se demande si son indifférence est une preuve de mépris pour ceux qui l’ont placé à ce poste.


Les adjoints au maire : des élus complices par leur inaction


À Dschang, le maire n’est pas seul à gouverner. Il est entouré de quatre adjoints qui devraient, eux aussi, prendre des décisions pour améliorer la vie des citoyens. Mais, tout comme leur chef, ils sont totalement absents.


Le professeur Émile Temgoua , premier adjoint au maire, préfère se consacrer à ses activités académiques plutôt qu’à ses responsabilités envers la population. Pourtant, il est censé être le bras droit du maire et veiller à ce que les problèmes urgents soient traités.


Momo Kenfac , deuxième adjoint, est lui aussi aux abonnés absents. Rien ne semble pouvoir le sortir de son silence, même la situation critique que vivent les citoyens de Dschang.


Dr Jerry Landry Toukam , troisième adjoint, reste invisible alors qu’il devrait être sur le terrain, cherchant des solutions pour soulager la population . il semble plus occupé à gérer les affaires de l'équipe de football Aigle royal de la Menoua ; pas mal car El pacha doit gagner cette coupe du Cameroun.


Enfin, Éric Lionel Nsanu Neba, quatrième adjoint, semble lui aussi indifférent au sort de la ville. On ne sait trop ce qu'il l'occupe à l'alliance Franco-Camerounaise de dschang délaissant ainsi sa fonction première à la commune.


Ces adjoints au maire sont censés travailler pour l’intérêt général. Mais face à cette crise, leur passivité montre clairement qu’ils ne sont pas à la hauteur de la mission qui leur a été confiée.


Les 41 conseillers municipaux : où sont ces élus ?


La commune de Dschang compte également 41 conseillers municipaux. Ils ont tous été élus pour défendre les intérêts de la population et faire entendre la voix des citoyens. Mais qu’ont-ils fait pour résoudre cette situation catastrophique ? Rien !


Ces conseillers ont des indemnités par session du conseil municipal, ils sont censés représenter les habitants, mais ils semblent plus intéressés par leur titre que par leur devoir. Aucun d’entre eux n’a osé prendre la parole pour dénoncer cette crise, ni pour exiger une solution. Si ces élus ne peuvent pas intervenir maintenant, en pleine crise, à quoi servent-ils réellement ?


Les députés de la Menoua : des représentants inutiles ?


Dschang fait partie du département de la Menoua, qui compte plusieurs députés à l’Assemblée nationale. Parmi eux, on retrouve des noms comme Mbakam Chougha Guillaume, Ndongo Clément, Kenfack Sonna Anastasie, Emabot Brigitte et Tikebau Pierre Marie. Ces députés sont censés représenter la population au niveau national et plaider pour ses droits. Pourtant, face à cette coupure de 13 jours, pas un seul de ces députés n’a pris la peine de dénoncer cette situation ou d’agir pour rétablir l’électricité.


En tant que voix de la Menoua à l’Assemblée nationale, ces députés ont les moyens de faire pression sur les autorités compétentes, mais leur silence assourdissant prouve qu’ils ne se soucient pas du sort de leurs électeurs. Comment peuvent-ils espérer que les habitants de Dschang leur accorderont à nouveau leur confiance lors des prochaines élections ?


JEAN de DIEU MOMO : un ministre délégué sourd à la crise


Natif de la Menoua, Jean de Dieu Momo, ministre délégué à la Justice, est un homme influent qui pourrait utiliser son pouvoir pour mettre fin à cette crise. Mais lui aussi, comme tous les autres élus de la région, préfère ignorer la détresse des citoyens. Son silence face à cette situation est d’autant plus révoltant qu’il dispose de toutes les ressources pour faire bouger les choses. Mais rien. Pas une intervention. Pas une prise de parole. Rien.


Les autres élus : tous complices par leur silence


La Menoua compte également des conseillers régionaux et un président du Conseil régional de l’Ouest, le docteur Focka Focka Jules Hilaire. Ces élus, comme les autres, n’ont rien fait pour venir en aide à la population. SM Tsidie Gabriel, SM Nguefack Placide, Mfoko Benjamin, Me Julienne Majoupe Pepelie, Adjifack Corince, tous ces conseillers régionaux restent invisibles. Pr Fomethe Anaclet, le sénateur de la Menoua, a lui aussi préféré garder le silence.


Une trahison à l'approche des élections


Ce qui rend cette situation encore plus inacceptable, c’est que les élections approchent. Bientôt, ces mêmes élus qui ignorent aujourd’hui la souffrance des habitants viendront leur demander de voter pour eux. Ils parcourront les rues, organiseront des meetings et promettront des solutions à tous les problèmes de la ville. Mais comment la population pourrait-elle encore avoir confiance en eux ? Ces 13 jours de coupure ne sont pas seulement une crise énergétique, c’est une trahison des élus envers ceux qui les ont portés au pouvoir.


Appel à la responsabilité citoyenne


Les habitants de Dschang doivent ouvrir les yeux. Le silence de leurs élus montre qu’ils ne se préoccupent pas de leur bien-être. Ces treize jours sans électricité sont une preuve évidente de leur mépris pour la population. Quand les élections arriveront, ces élus viendront chercher vos voix. Il sera alors important de se souvenir de leur inaction, de leur indifférence, et de faire le bon choix pour l’avenir de la ville.


Pour le journal citoyen MenouActu, BLAISE ETONGTEK

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