- Ajouter le 25/08/17
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 25/08/17 à 16:37
Une salle de classe à ciel ouvert pour une éducation de qualité. Bravo la république bananière pour l’éducation pour tous.
Cette année encore on remportera certainement haut la main le pari. L’essentiel étant de présenter en fin d’année des résultats dont on ne sait par quel miracle les candidats ont pu obtenir, vu les conditions dans lesquelles enseignants et apprenants exercent. La situation est décriée à tout bout de chemin, mais qu’est ce qui est fait concrètement ? Qui ose remuer le petit doigt pour faire bouger ne serait-ce que d’un pouce cette triste réalité qui sévit dans notre pays, précisément dans nos campagnes. Dans un post fait sur les réseaux sociaux, un auteur anonyme présente un lycée de la Menoua, un exemple parmi tant d’autres « À moins quelques jours de la rentrée scolaire 2017/2018, le sort du lycée de fongo-ndeng autre fois appelé colline du savoir reste entre ses propres mains. Cet établissement perché au sommet, face au mont folebe s'est vu attribuer le nom «lycée» s'était en 2003 ; depuis lors il n'a plus jamais connu la couche d'un moindre pinceau de peinture, même pas celle de l'ardoisine pour les tableaux pour ne pas citer les contre plaquet pour le plafond, les tôles et les fenêtres qui saluent au passage du vent...les tables bancs ne sont existants que dans quelques classes qui laissent encore à croire si les enfants y fréquentent et y fréquenteront encore cette année. 2003-2017....14ans déjà que ce lycée l'unique d'enseignement secondaire que compte notre groupement souffre le martyre.
Une nouvelle année encore que nos enfants vont fréquenter dans le froid glacial et violent des collines, dans la moisissure et à la merci de la pluie...qui attendons-nous pour donner une nouvelle image à ce temple? Ou sont nos fameux "élites"? Où est notre propre contribution? Est-ce l'état que nous attendons?...n'est-ce pas une autre occasion pour donner raison à l'exode rural des jeunes qui vont fréquenter en ville? N’est-ce pas donné raison aux groupements voisins qui bataillent pour obtenir leur part d'établissements enfin de réduire nos effectifs?
À qui la faute? »
La Rédaction
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C grave mon frere..
C grave mon frere..