- Ajouter le 09/01/24
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
S' il y a une promesse à laquelle la mairie de Dschang n'a pas manqué de tenir, c'est faire des promesses. Sur le terrain de l'action par contre, le statu quo a une fois de plus été visible sur tous les pans du développement de la ville universitaire.
Autant le dire, les années se suivent et se ressemblent à Dschang et pour les hommes de <<la mandature des défis>>. Alors que les hommes de Jacquis Gabriel KEMLEU amorcent la dernière année de leur mandature, le bilan des promesses faites en 2023 et de leurs réalisations laisse voir un fossé immense entre la parole et l'acte.
Des réunions, des concertations avec les acteurs sociaux, et autres égarements, pourtant Dschang la belle continue de croupir sous le poids de l'inertie.
Quelques exemples suffisent pour s'apercevoir que l'homme de la situation est en devenir. Tenez par exemple : le 08 septembre 2023, lors d'un dialogue qui se veut Citoyen entre acteurs du développement et autorités administratives, le Maire de Dschang Jacquis KEMLEU se fond dans des annonces qui promettent à Dschang des jours meilleurs.
Pour éradiquer l'insécurité devenue le sport roi dans la ville de Dschang, le Maire et le syndicat des moto taxi ont un plan : l'identification des conducteurs de moto. << On a déjà cloisonné votre activité par secteur...on a même sorti l'échantillon des chasubles et le document qui comporte les éléments d'identification de chaque moto-taximan dans la ville >>. La remise des chasubles en question devait alors avoir lieu au courant des mois qui suivaient. Un an plus tard, les moto-taximen attendent toujours d'être identifiés par secteur dans la ville de Dschang.
Au sujet du désordre urbain, du racolage et la fluidification de la mobilité urbaine, Jacquis KEMLEU est, on ne peut plus, catégorique ce jour : << il fallait qu'on soit tous d'accord qu'il faut que ça s'arrête >> lançait-il. Un an plus tard, le centre ville de Dschang reste un véritable bourbier où citoyens, commerçants et conducteurs se marchent dessus à longueur de journée. Le simple fait de penser qu'on va longer le couloir urbain entre la place des fêtes et le rondo donnerait du dégoût à plus d'un.
Les deux points de stationnement annoncés pour 2023 aux deux extrémités de la ville pour désengorger ledit couloir n'ont jamais été présentés. Les travaux de la nouvelle gare routière n'ont jamais débuté. Le stade olympique de Dschang tout comme la cité municipale ou la rénovation de l'entrée principale du marché A annoncés en grande pompe sont restés à l'étage des maquettes et des slogans. Aucun de ces chantiers n'a jusque là traversé l'étape de la présentation.
2023 aura également été l'année des grandes annonces au sujet d'une grande foire municipale au Menoua Beach. Les travaux de réalisation dudit espace de divertissement conclus entre l'entreprise Menoua Beach et la mairie de Dschang par un bail emphythéotique (bail d'une très longue durée - 18 à 99 ans), n'ont jamais débuté.
Des routes et de l'eau
La deuxième ville de la région de l'Ouest est l'une des moins pourvues en infrastructures de communication. Le réseau routier de Dschang est l'un des plus déplorables de la région. L'ayant compris, Jacquis KEMLEU avait fait de la question routière ses préoccupations premières <<dès la fin des pluies >>. Ce dernier annonçait régulièrement dans ses prises de parole publique que <<les engins débuteront les travaux sur tous les chantiers routiers de la commune dès la fin des pluies>>. Deux mois après les pluies les engins municipaux peinent à ronfler, baignant les populations dans une poussière continue.
Le retour de la saison sèche coïncide également avec un problème d'eau criard auquel la mairie de Dschang n'a jusque là réussit à trouver la juste équation. La ville de Dschang piétine et sa notoriété avec .
Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu
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