Cette collectivité territoriale décentralisée de l’État basée en plein centre urbain de la ville éponyme a reçu la visite des malfrats dans la nuit des 25 au 26 Octobre 2018 et c’est son service de l'État civil qui a été la cible de ces hors-la-loi qui o

Le début de la journée de travail n’a pas été comme d’ordinaire ce vendredi à la commune de Dschang. À l’origine, ce coup de vol perpétré au service de l’état civil. Les événements se sont déroulés cette nuit du 25 au 26 octobre. Ce n’est qu’au petit matin de ce vendredi que les faits ont été constatés par les agents de la commune, notamment ceux du service concerné.  

Rien d’anormal à première vue ; la porte centrale est restée intacte.  Les malfrats ont procédé autrement. C’est les antivols de la fenêtre arrière du maire référent qui ont été brisés à l’aide d’une pince monseigneur retrouvée sur place. À l’intérieur tel que nous a rapporté le chef service de l’état civil et de la statistique. « Tout était dessus dessous à des endroits précis. Des places où on pouvait garder les sous notamment les tiroirs de bureau qui ont été fouillés et vidés de leur contenu ; moi personnellement je déplore la perte d’un peu près de d’un million 140 milles, qui sont mes fonds propres contractés auprès d’une banque pour financer un projet personnel. Mes collaboratrices ont également perdu des sommes considérables leur appartenant ; mais aussi de l’argent qui était issu de la vente des timbres communaux ; en plus d’un stock de timbres qui a été emporté », a expliqué M Tsafack Gilles.

Il s’agit d’une grande première à la Commune de Dschang. Toutefois, on peut bien se demander où sont passés les agents de sécurité. Les forces de l’ordre ont été saisies pour constater les faits. Une enquête a été ouverte afin de traquer les brigands.  Des victimes de plus, un coup de trop dans la cité universitaire qui connait depuis quelques temps une récurrence de braquage et une montée en puissance de l’insécurité. Il y’a quelques semaines, c’est une série de cambriolage qui a sévi dans les commerces de la ville, et pour la plupart en plein centre-ville sans que personne s’en préoccupe. Maintenant que les institutions se font déjà cambrioler, qu’en est-il des sujets ? D’où l’urgence d’une prise de mesures drastiques.

La rédaction, www.menouactu.com