- Ajouter le 27/06/17
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 27/06/17 à 14:36
Une épreuve loin d’être reluisante, qui donne à se frotter aux dures réalités du monde supérieur et de l’admission dans les grandes écoles au Cameroun.
Tout commence par-là, et bienvenue à ces candidats qui n’ont même pas encore leur baccalauréat en poche, mais qui goutent déjà à la tasse aigre que constitue(nt) le monde du supérieur ou les étapes pour l’admission dans les écoles de formation ; Une journée entière à suivre la queue d’un interminable rang dans l’espoir de pouvoir faire signer son dossier par les autorités compétentes, sinon le cycle recommence dès le lendemain puisque ce sont ces documents qui vous donnent accès à l’étape suivante. Il faut cependant supporter ce soleil bien souvent ardent qui vous tond le crane ou la pluie, station debout pour les plus résistants ou assis pour les autres ; le portefeuille lui aussi doit être bien garni pour parvenir à régler les frais exigés à différents niveaux. Les préparations pour l’entrée dans les grandes écoles de formation et les universités d’Etat ou privées au Cameroun ne sont pas un exercice à prendre du revers de la main pour ces élèves, mais aussi pour leurs ainés du supérieur qui ont du moins une maitrise avancée de la chose ; certains, disent-ils « pour avoir déjà par une, deux ou plusieurs fois présenté tel ou tel autre concours sans succès ». Un tour dans les parages de ces administrations publiques en cette fin de mois de juin nous a permis de faire le constat. Dans les services du préfet et à la sous-préfecture de Dschang ils sont plusieurs dizaines qui s’emmènent sans arrêt et repartent pour revenir plus tard récupérer leurs fichiers, certains préfèrent attendre sur place, puisqu’il n’est pas question de manquer à l’appel, bien que l’attente soit longue. Sur place l’usager se plaint de la lenteur qui s’observe dans le processus et souhaite une amélioration de la qualité. Devant le palais de justice de la ville où les candidats sont à l’affut de casier judiciaire et au Commissariat centrale où s’établissent les cartes nationales d’identité, c’est le même attroupement qui y vécu. Visiblement, les choses trainent même si le personnel dit s’affairer pour satisfaire tout un chacun le moment venu. Tout à côté, un service d’autre genre a s’est développé, l’occasion faisant le larron ; il s’agit de ces acteurs de l’informel postés non loin de ces lieux qui offrent leurs services aux besoins de photocopies, des tapuscrits, le renseignement et même plus, la composition et le classement des dossiers ; les groupes d’étudiants ou d’enseignants spécialisés dans les cours de préparations pour l’entrée dans ces écoles de formation ne sont pas en reste. Les novices, bénéficient quelques peu des conseils de ces ainés, pour ceux qui en expriment la volonté.
Kévin TIOGO