- Ajouter le 09/05/20
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
Dans la nuit du 7 au 8 mai courant, plusieurs espaces marchands de la rue Panka ont reçu la visite inopinée des contrôleurs d’un genre nouveau qui ont en toute quiétude opéré et ont fondu dans la nature sans être inquiétés.
Ce sont au total 13 boutiques qui ont reçu la visite de ces hommes de la nuit qui ont plongé dans l’indigence la plus abjecte plusieurs ménages en ces temps difficiles de confinement où les familles se battent tant bien que mal pour joindre les deux bouts. Tout est passé à la trappe : salon de coiffure, quincailleries, atelier de fabrication et de réfection de chaussures, mini-boulangerie, boutiques et gargotes. Tout a été passé au peigne fin, au point où même les souris ont décidé de quitter les lieux dès le lever du jour pour ne pas avoir à expliquer aux propriétaires pantois ce qui s’est réellement passé pendant qu’ils dormaient paisiblement chez eux.
On peut le dire de façon triviale, ces bandits de grand chemin ont profité de la pluie pour déféquer dans le torrent. Une pluie peut-être de bénédiction pour eux, mais qui, au bout du compte a été fatale pour plusieurs opérateurs économiques qui ont vu les crédits et autres efforts emportés par les partisans du moindre effort. On peut néanmoins s’interroger sur la non réaction des disciples de Bacchus agglutinés au lieu-dit Royal Dream et autre Carrefour Viany. On peut également s’offusquer de l’absence remarquée et même très remarquable des forces de maintien de l’ordre qui devraient normalement sillonner les coins et recoins de la ville pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. On ne saurait manquer de questionner enfin le silence des chargés de la sécurité du marché A de Dschang dont l’un a confessé avoir été emporté dans un sommeil léthargique au moment des faits.
Au moment où ces opérateurs économiques n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, il y a lieu de se demander si l’enquête ouverte par la police pourra rapidement se refermer afin que justice soit véritablement faite.
Guy Paulin Mbatchou pour www.menouactuweb.com
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