- Ajouter le 28/07/18
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
Il n’y a plus un tronçon où, l’usager de la route peut circuler sans être confronté, à des creux de plus en plus larges et qui abîment davantage les véhicules.
Un véhicule de transport en commun vient d’atterrir dans un nid-de-poule à quelques mètres de la Caplame en provenance de la zone F4 pour le centre urbain de Dschang. L’automobiliste, qui a minimisé la profondeur de la cavité a emballé le moteur. Les pneus noyés dans de l’eau, le véhicule d’André visiblement encore en bon état, s’est immobilisé pendant une dizaine de minute avant de se remettre à rouler. « Le chauffeur n’est pas un habitué des lieux. Tous ceux qui empruntent cette route, savent que ces trous constituent un véritable piège pour les automobilistes. Une fois à l’intérieur le véhicule ne peut ressortir indemne », souligne un usager de la route. Ce dernier qui a installé son comptoir non loin du trottoir, renseigne que ce nid-de-poule gagne quotidiennement en volume. « Au départ ce n’était qu’un petit trou, mais avec le temps et l’action de la pluie, la route s’est considérablement dégradée », lâche-t-il. Même si le cliché choque plus d’un, la présence des trous sur la chaussée est devenue un fait banal.
A Dschang, notamment en quittant le centre-ville pour les périphéries, les creux de plus en plus larges et transformés en mares d’eau dès la tombée de la pluie, se comptent à la pelle. Par exemple, la route marché B vers l’entrée IRAD en passant par climador est impraticable parce que criblée de trous. Il en est de même, pour les lieudits rondpoint gendarmerie-hôpital central, entrée Enéo-carrefour Tsinfem, descente auberge gare routière F4 et quartier haoussa, Ici, le bitume, complétement détérioré à certains endroits et pour d’autres quasiment inexistant, cause d’énormes dégâts auprès des automobilistes et usagers. « Nos amortisseurs et nos pneus souffrent ! Nous sommes obligés de rouler à vitesse de tortue à ces endroits pour limiter les dégâts. Malgré toutes ces précautions, à force de secousses nous finissons toujours par aller plutôt que prévu chez le mécanicien », explique un automobiliste. A la mairie de Dschang, un personnel rencontré a opté pour le mutisme. « Des études sont faites pour combler les trous à problèmes », lance sous cape un cadre du service technique. Toutefois, les usagers de la route restent interrogateurs quant à la façon avec laquelle les agents chargés de l’entretien de la voirie viennent parfois combler les trous. « Il arrive des moments où l’on vient verser de la terre, puis après de long moment d’attente. Seulement, la situation ces derniers mois est allée s’aggravant. Les crevasses sur la chaussée, ont été abandonnées. Plus une moindre terre, ni gravier pour les combler alors qu’il est difficile de compter le nombre de carrière de pierre et de sable que l’on a de par le territoire de cette municipalité. Les conducteurs de moto, sont aux abois. « Nous ne comprenons plus rien, les routes sont impraticables. Et comme si cela ne suffisait pas, nous devons maintenant batailler avec des trous pour circuler. Mais le drame c’est que ça ne gêne pas le maire et ses agents technique », vocifère Martial, chauffeur de mototaxi.
Symaro MEBEGO
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