Certains citoyens de la ville de Dschang ont profité du délestage pour développer un nouveau business.

À quelque chose malheur est bon, dit l'adage. Un adage qui se vérifie facilement à Dschang depuis que la compagnie en charge de distribution de l'obscurité traîne les populations dans un black out depuis une semaine.

À divers endroits, on peut apercevoir des colonies dé téléphones portables en charge moyennant une participation de 300 francs/heure. Vous avez un laptop ? Alors vous débourserez 1000 francs pour la même durée et pour tout powerbank, il vous faudra 500 francs. De quoi dire que certains ont pu trouver du travail qui leur permettra de se faire un sacré pactole.

En attendant le retour de l'énergie et dans l'espoir que cessent les jeux de lumière une fois la situation rétablie, ce sont également les tenanciers de certains espaces marchands qui se frottent les mains en écoulant facilement les boissons alcooliques et les préservatifs.

Le bilan de ce délestage se fera percevoir dans les prochains mois.

Par Guy Paulin Mbatchou pour le journal citoyen MenouActu.