Dschang : zone accentogène cachée ?

  • Ajouter le 22/05/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Les jours se sont suivis et se sont ressemblé pendant la semaine allant du 15 au 21 mai 2017 à Dschang.


Quatre accidents, deux morts et plusieurs blessés graves et des véhicules irrécupérables. Voilà le cliché que présentait la ville de Dschang à l’avant-veille de la fête de l’unité nationale. Tout a commencé deux jours avant, avec la chute d’une semi-remorque au niveau de la station-service Bocom, le conducteur est resté sur le carreau, laissant derrière lui une famille épeurée. On croyait que le mauvais vent était passé quand, le lendemain, au niveau d’une autre station-service non loin de la première, une cargaison de farine de blé faisait basculer dans un petit ravin qui jouxte le "Virage de la mort" un autre véhicule du même calibre que le premier. La cerise sur le gâteau ce sera le jeudi 18 Mai 2017 avec deux accidents spectaculaires vécus aux antipodes de la ville de Dschang, en l’occurrence aux quartiers Foreké et Foto.

C’est armé de haches que les riverains du quartier Foreké ont pu extirper dans un amas de ferrailles les trois occupants de la Rav 4 qui était impliquée dans ce énième accident survenu une fois de plus au virage de la mort. Heureusement, plus de peur que de mal à ce niveau, la mort ne s’est pas invitée au rendez-vous. Même si l’impact visible laissait voir que la semi-remorque d’une compagnie de cimenterie bien connue des camerounais ( NDLR Dangoté) avait pratiquement broyé le véhicule de tourisme, il reste que le miracle qui a permis de ne compter aucun mort sur le carreau.

La mort était malheureusement proche au quartier Foto pour l’épilogue de cette semaine sanglante qui devait s’achever ce Jeudi noir. C’est un moto-taximan, qui, en véritable routier sauvage est passé de vie à trépas, alourdissant ainsi le bilan d’une semaine d’enfer.

Si les uns peuvent se targuer d’avoir échappé à la main tragique de la mort pendant cette semaine dangereuse, d’autres ont été admis à faire valoir leurs droits dans l’au-delà quand on ne les y attendait pas encore.

Le chansonnier n’avait eu de cesse de nous rappeler que "La route ne tue pas mais c’est nous qui tuons à cause de nombreuses maladresses". Au volant de nos voitures, à pieds ou à motos, nous ne pouvons que recommander la prudence.

Guy Paulin MBATCHOU

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