« Objectivité et transparence dans la production des rapports » ; recommandations faites du préfet de la Menoua aux comités de suivi et d’assistance aux victimes des catastrophes dont les travaux se poursuivent sur le terrain.

Le bilan général de Dschang et de Santchou fait état de 04 morts ; deux à Dschang, (le couple Dankeng) et deux autres à Santchou (Deux enfants âgés respectivement de 04 et 09 ans ; tous d’une même famille), plusieurs hectares de plantations disparues ; Des maisons emportées, Des ponts détruits ou emportés rendant inaccessible certaines localités à l’instar de Fondonera et Bebong ;  Plus de 20 000 personnes victimes de cette catastrophe dont 15000 à Santchou et 5000 à Dschang. Tel est le substrat des travaux d’une réunion de crise tenue ce mardi 8 août 2017 dans à la  préfecture de Dschang  suite des tragiques incidents survenus le 4 aout dernier dans les arrondissements de Santchou et de Dschang. Il s’agit des rapports des travaux des comités de suivi et d’assistance aux victimes qui ont été mis sur pieds aux fins de faire la lumière sur chaque séquence des  faits sus évoqués. Des  investigations se poursuivent cependant dans les différentes zones indiquées pour permettre qu’aucun aspect ne soit lésé.

Des comités pour assurer la garde aux sinistrés

Pour cela, le préfet Balungeli  Ebune Confiance a instruit les membres de ces commissions d’être objectifs, clairvoyants et transparents dans leurs différents rapports de travail. Autour du préfet étaient réunies plusieurs autres  personnalités qui jouent chacun un rôle déterminant dans ce processus de reconstitution des faits ; des sous-préfets aux chefs traditionnels en passant par les maires et les hommes de médias. Dès ce mercredi 9 Aout 2017, ces commissions procéderont de nouveau à d’autres descentes dans les artères de ces villages sinistrés pour en effet mettre en exécution les recommandations prises lors de ces assises.

Des mesures fortes pour l’épanouissement des populations

Partant sur la base des analyses faites sur le terrain, le préfet a immédiatement pris des mesures fortes qui devront aussi être mises en pratique pour éviter la survenue des éventuelles catastrophes du genre, ou tout au moins pour réduire au moins possible les dégâts en pareille circonstances. Entre autres, il a formellement interdit la construction des maisons sur les passages d’eau, les pratiques agricoles dans les zones à risque, le déguerpissement des victimes et la prise d’autres mesures sécuritaires favorables à  l’épanouissement de ces populations.

La Rédaction.