Trois ans déjà que le Groupe Biblique des Elèves et Etudiants du Cameroun (GBEEC) organise en étroite collaboration avec l’Université de Dschang, les Journées d’Excellence Académique, d’Ethique et d’Entrepreneuriat (JEAE2).

Un rendez-vous de formation et d’information des étudiants sur des questions alléguées par un contexte de compétitivité.

Cet événement ambitionne d’inculquer les valeurs d’intégrité et de labeur aux étudiants acteurs sociaux éthiques, de les renseigner sur les déclinaisons du système LMD, de les outiller au sujet des méthodes et techniques efficaces d’étude et enfin de leur prodiguer des astuces propédeutiques à l’emploi et à l’auto-emploi. Il s’agit en effet d’un programme de haute facture à valeur multiple mettant en relief la conscience qu’a ce groupe de la responsabilité qui lui incombe, en tant que mouvement estudiantin, à savoir « participer par la performance à l’essor de l’institution universitaire. In globo, c’est un rendez-vous de formation et d’information des étudiants sur des questions alléguées par un contexte de compétitivité », renseignent les responsables du comité d’organisation.

La troisième édition des JEAE², portée par le thème : « L’Excellence, le pilastre holistique de régence de la dynamique collective », s’est déroulée à la Salle des Spectacles de l’Université de Dschang les 9 et 10 Novembre derniers. Cette édition, pour le compte de la première phase, a connu la participation de plusieurs centaines d’étudiants venus constituer l’auditoire d’un panel stratégiquement édifié pour la circonstance. Des communications du Dr Félix Meutchieye au Pr Brigitte Djuidje, en passant par le Pr Alain Cyr Pangop, le Pr Jacques Chatué, le Docteur Yannick Fongang et M. Valère Djidéré, on a noté une emphase du rôle social de l’Université qui se résume en la participation de cette dernière au redressement de la structure sociétale par une contribution active conjuguée d’éthique, de connaissance scientifique et de créativité d’une urgence avérée.

De ce point de vue, « l’Université serait le lieu de développement d’un savoir scientifique opérationnel, doublée d’inventivité qui participent à la structuration d’une société stabilisée sur le sol d’une éthique déontologique. » Ces enseignants au bagage scientifique lourd se sont donc exprimés sur des thèmes tels que : « L’Université, un espace de créativité et d’inventivité ; De l’Éthique à la police de l’université : code vestimentaire, harcèlement sexuel, fraude, stupéfiants ; L’art d’étudier, les clés de l’excellence ; Formation universitaire et défi de l’entrepreneuriat à l’heure de la professionnalisation des enseignements. » 

Les lampions de l’édition 3 demeurent allumés, la seconde phase n’étant pas encore consommée. Celle-ci s’inscrira sous l’égide d’un séminaire sur l’entrepreneuriat et se déroulera en Mars 2020. La seconde phase bénéficiera de l’appui du Fond National de l’Emploi (FNE), du Centre d’Appui à la Technologie à l’Innovation et à l’incubation (CATI²), les Journées de l’Entrepreneuriat Chrétien (JEC), auxquelles s’additionne la participation de quelques chefs d’entreprises.

L’organisation de cet événement en plusieurs sessions participe, a-t-on appris auprès du Comité de pilotage : « du pittoresque de cette édition dont le souci est de mieux explorer les profondeurs des thématiques au bénéfice d’une compétence avérée acquise aux participants. Les préoccupations de l’ordre de l’abordage du marché de l’emploi seront au goût du jour, périphériques à l’esprit entrepreneurial qui propose avec pertinence le chemin de l’auto-emploi. » Des attestations sanctionneront la participation des étudiants qui auront assisté à au moins ¾ de tout le programme.

Au reste, les Journées d’Excellence Académique, d’Ethique et d’Entrepreneuriat ne se destinent pas à une conjugaison au passé. La pertinence de leur contexte d’irruption justifie leur pérennité en autorisant leur revalorisation.  L’enjeu demeure l’évacuation de tout plomb dans l’aile de la dynamique collective, pilotée par l’Excellence, dans laquelle se trouvent engagés, in corpore, les étudiants de l’Université de Dschang. 

 La Rédaction