Un engagement réitéré au cours de leur assemblée tenue en début de semaine dans la ville de Dschang, à laquelle prenait part le délégué régional de la promotion de la femme et de la famille pour l'ouest.

Il s'agit d'un collectif de près de 30000 femmes  réunies au sein du Réseau des Associations des Femmes et Familles de l'Arrondissement de Dschang(RAFFAD), une branche du RAFFADEM, instance faitière départementale de ces associations féminines existant depuis 2014 sous la devise « apprendre, transmettre des valeurs susceptibles d'accompagner la femme dans ses projets.» 

C'est dans ce sens que le bastion de Dschang, placée sous la diligence de Madame NJOUA, qui accueillait leurs camarades des autres démembrement du RAFFDEM à cette circonstance,  a fait preuve de sa volonté à poursuivre les missions fondamentales contenues dans leur feuille de route, elles consistent  en amont en aval à l'information, à consolider les engagements d'envergure qui visent à sortir la femme rurale de la précarité d'une part et d'autre part, une série de formation en vue de faire reculer chez ces dames l'analphabétisme numérique et l'accompagnement dans la réalisation des micros projets par le concours de l'administration publique et des multiples partenaires. L'assemblée qui s'est déroulée ce mardi dans la salle des réunions de la délégation départementale de la promotion de la femme et de la famille de la Menoua en présence du délégué régional a  été le lieu de faire un break dans les actions menées jusqu'alors et d'en tirer le bilan. Les résultats sont plutôt encourageants: des sessions de formation organisées en informatique; dans la fabrication des bijoux et autres objets; des expositions ventes qui permettent de vendre aux yeux de tous le savoir-faire et l'inventivité féminins...etc. Des initiatives que le DRPFF de l'Ouest n'a pas manqué de saluer avant d'exhorter celles-ci à plus d'implication pour placer la barre plus haut. La présidente du RAFFAD saisira la balle au bond pour égrainer le chapelet de quelques-unes difficultés qui freinent l'action de la femme à l'instar de l'enclavement des zones agricole, ce qui rend complexe le transport et l'écoulement des produits; le manque des fonds pour le financement des projets; le manque des intrants agricoles. La femme, étant une citoyenne à part entière, M.JOUA a convie ses consœurs à s'inscrire massivement sur les listes électorales afin de remplir le moment venu leur devoir civique, « puisque la construction d'une nation forte et émergente, passera  par nous»,  a-t-elle rappelé.

La Rédaction