Plus de 8 mois après leur arrestation, les militants de Mouvement pour la Renaissance du Cameroun interpelés à Dschang au cours des marches blanches, et déportés à la prison centrale de Nkodengui ont signé leur retour ce 8 octobre.

Personne n’aurait pu cependant s’imaginer la qualité de l’accueil qui les a été réservé.

Un déferlement ! Une rupture entre l’atmosphère qui a régné en cette matinée et dans l’après-midi du 8 octobre 2019. Une marque de solidarité des militants et sympathisants à l’endroit de leurs camarades après cette longue période en privation de liberté. En matinée, l’ambiance est restée d’ordinaire dans la ville et rien ne laissait entrevoir un quelconque événement d’une telle envergure. C’est autour de 15h que la nouvelle va se rependre telle une trainée de poudre.  Une vingtaine de militants comptés dans les rangs du Mouvement pour la Renaissance de Cameroun (MRC), incarcérés depuis le mois de janvier 2019 dans les geôles de la prison de Nkodengui sont en effet annoncés de retour dans leur fief d’origine. C’est alors la cohorte va se former et s’ébranle à l’entrée Nord du département plus précisément au carrefour Baleesing dans l'arrondissement de Penka Michel où est accueillie la délégation des ex-prisonniers politiques ; en tête de fil, le Dr Christian Fouelefack.

Le Secrétaire départemental de la fédération MRC dans la Menoua et ses compagnons sont comblés d’accolades dans un bain de foule. Tels des soldats de retour d’une bataille, c’est en chanson et par un défilé motorisé que s’effectue leur entrée dans la ville, sous les regards des populations. Le temps a semblé s’arrêter. Des arrêts sont marqués par endroit, notamment au siège départemental et au Rond-point Djoumessi Mathias, pour quelques discours. Les leaders ici se félicitent du soutien de leurs camarades.

Au-delà de la marche !

Le secrétaire de la fédération départementale du principal parti d’opposition ainsi que ses membres ont voulu à travers cette mobilisation transmettre un message. Si l’on s’en tient aux différents discours prononcés par les leaders départementaux, leur combat pour la conquête d’une plus grande quotte politique devra se poursuivre. À l’horizon, les échéances municipales et législatives comme premiers champs d’expérimentation après la présidentielle de 2018.

Par la rédaction du journal citoyen MenouActu (www.menouactuweb.com)