Le taux d’exécution dégringole et offre un pourcentage relativement bas par rapport à celui de l’année précédente à la même saison. Les raisons évoquées sont diverses tandis que d’autres projets réceptionnés sont déjà défectueux.

C’est un état général inquiétant de l’évolution des chantiers inscrits dans le cahier du budget d’investissement public dans la Menoua qui a été relevé vendredi dernier  lors de la tenue de la 2ème session du comité départemental de suivi  du BIP 2017. « Je voudrais vous informer que le taux global d’exécution départemental actuellement est de 15,45%, contre 27,2% l’année dernière, soit un écart régressif de 12 points. » a fait savoir Mme ATEUFACK Lucienne, Vice-présidente du comité dans son discours introductif lors de cette session qu’abritait la salle des réunions de la délégation du Minepat. Dans un synopsis d’images illustrant quelques chantiers visités, l’on pouvait bien le constater. Primo, légion sont les chantiers non livrés ou non pas encore démarré; secundo, d’autres chantiers encore en cours d’exécution sont jugés inadéquats parce que ne respectant pas les critères voulus par le contrat ; tertio, certaines réalisations déjà livrées sont quasiment défectueuses à moins de six. Interrogé sur les raisons de ces travaux bâclés, le délégué départemental de la planification et de l’administration territoriale évoque que la palme d’or revient aux mairies dans lesquelles les travaux avancent à pas, on ne peut plus lent. Le taux d’exécution tel qu’il a indiqué y est à hauteur de 10% comparativement aux services déconcentrés  et des projets à gestion départementale où l’on connait des avancées appréciables (35%). Une situation qui s’explique aussi par « les lenteurs connues dans la contractualisation, mais aussi des projets sans termes de références, le désenchantement de certains maitres d’ouvrage qui disent ne pas avoir des décomptes non payées», toutes choses qui contribuent à freiner ces maitres d’ouvrage dans l’exécution ou le lancement selon les dates requises.

Exprimant son vif désir de voir la qualité et le taux d’exécution du BIP amélioré dans le département, le DDMinepat interpelle les différents acteurs à une synergie d’action et à plus de communication. C’est alors un vaste défi qui est lancé pour pouvoir atteindre les 90% dans les mois à venir. Au terme de cette réunion, La Vice-présidente du comité s’est dit très flattée des différentes contributions et recommandations formulées. « Je tiens au suivi de ces recommandations, en exhortant tous les parties prenantes de mettre la main à la patte pour que le taux de réalisations d’ici le prochain comité soient très évolutif, afin que au terme de l’année budgétaire, on ne parle plus de forclusion quant à ce qui concerne les projets de la Menoua»,  ainsi conclura-t-elle.

La rédaction