Taleh Ngouné Amibelle, la vingtaine bien sonné a délibérément choisi ce lac censé faire la fierté de cette pour se donner la mort. Les mobiles de son suicide restent un serpent de mer.

Deux tristes événements liés qui ont laissé sans voix les populations de la cité universitaire à l’espace de quatre jours. D’abord le corps sans vie de la jeune Nibelle Nguimfack, 16 ans seulement, élève en classe de seconde F8 dans un collège de place découvert dans la chambre de son petit ami, ce Taleh Ngouné, lui aussi âgé de 20 ans qui a décidé après le décès de celle-ci s’écourter la vie. Son choix sera porté sur le lac municipal, pourtant un site touristique dont des tels événements hors commun continuent de ternir l’image. Sur les rive de ce site ; le garçon avait pris peine de garer son engin a deux roues et se débarrasser d’une partie de ses vêtements, pièces personnelles avant de se jeter à l’eau. C’est l’étrange présence de l’engin sur les lieux qui a suscité l’inquiétude du maitre  des lieux qui s’est aussitôt saisi de l’autorité. Des investigations avaient dès lors été amorcées ; des fouilles en vain dans les profondeurs du lac en question, la descente effectuée dans sa chambre au quartier Tchoualé, localité tristement célèbre où a eu lieu la macabre découverte, celle de la dépouille de sa copine partie de la maison à l’insu de ses parents. Finalement c’est aux premières heures de la matinée de ce mardi 24 janvier 2017 que le corps inerte de Taleh Ngouné est remonté en surface. Extirpé des eaux par les équipes du lac avec le concours de la police municipale, le corps a été remis à la famille pour inhumation ; Les deux jeunes ont emporté avec eux le secret de cette double tragédie. Seules les enquêtes ouvertes pourront nous en dire d’avantage.