En pleine période de compositions, la société en charge de distribution de l'énergie électrique ne fait pas de cadeaux aux candidats qui font depuis quelques jours face aux épreuves ou qui s'apprêtent à descendre dans l'arène ; Pareillement, les activités

En pleine période de compositions, la société en charge de distribution de l'énergie électrique ne fait pas de cadeaux aux candidats qui font depuis quelques jours face aux épreuves ou qui s'apprêtent à descendre dans l'arène ; Pareillement, les activités qui meublent le quotidien du commun des hommes sont plombées.

Tant pire pour ceux des candidats qui attendent, comme on le dit si bien en pays Bantou, "le jour du marché pour nourrir leur poule" puisque même le dernier coup d'œil qui semble t-il, paie bien souvent, ne leur sera pas permis. En tout cas, pas avec la complicité de la société Eneo qui continue sans aucune inquiétude son travail qu'il sait si bien faire.  Sevrer à temps et à contretemps les usagers de ce produit qu'ils ne manquent pourtant pas à s'en acquitter des frais au soir de chaque mois. Ainsi même la période des examens officiels ne dit rien à personne. Les concernés pour parler des candidats,  n'ont qu'à trouver d'autres moyens palliatifs pour tirer leur épingle du jeu. Au sein de la population, les cœurs s'alourdissent, même si beaucoup demeurent silencieux. Les pertes s'évaluent au quotidien à tous les niveaux et à des degrés considérables selon qu'on se trouve dans tel ou tel autre secteur d'activités; à l'instar des poissonneries qui broient du noir, ceci du à ces délestages à outrance. Les tailleurs qui se retrouvent à couteau tiré avec des clients dont les commandes ne sont pas livrées dans les délais, les machinistes eux aussi contraints d'observer des journées entières à errer tout comme les acteurs des bureautiques, ceux des établissements  de beauté pour ne citer que ces quelques cas. L’on est loin de s’imaginer que des annonces sont régulièrement faites par ces agents qui promettent en tant de pluie et de sécheresse l’amélioration de la qualité du produit fourni ; mais qu’en est-il en réalité ? On continue dans la cité universitaire à vivre des multiples et de multiples interruptions de courant de jour et de nuit. Certains sont même allés jusqu’à trouver des termes ou définitions pour tourner en dérision le produit fourni « les jeux de lumière », « les guirlandes », « les clignotants » ou alors Eneo : « Every Night Energie Off ». Mais, ce ne sont que des gouttes d’eau sur les plumes de canard. En espérant des lendemains moins obscurs, chacun à son niveau gère comme il le peut ces perturbations électriques ; c’est ainsi que ceux des résidents à la poche suffisante se sont donné les moyens les moyens de s’offrir des groupes électrogènes pour se mettre à l’abri de l’obscurité ou pour éviter de voir leurs activités mises continuellement en suspension et de subir des pertes drastiques. Les autres quant à eux trouvent malgré eux leur compte dans ces lampes-torches rechargeables qui ont trouvé terrain favorable dans ce pays en voie d’émergence sans véritables énergie électrique en dépit de ses multiples barrages. Tant pire pour ceux qui y lisent de l’immergence puisque malgré tout « on s’en sort dans nos lectures avec nos lampes-torches solaires  et peut être même que c’est par les énergies solaires qu’on y parviendra, à cette émergence » confie un étudiant en pleine préparation de la session normale à l’université de Dschang.

JKT