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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 29/11/17 à 15:26
Qui de mieux pour manager l’Oiseau rare de la Menoua dès la reprise de la prochaine saison ? Sujet retentissant qui fait actuellement les shows gras de la sphère sportive de la Menoua.
Seule l’issue de l’Assemblée Générale du 3 décembre prochain livrera le secret
Deux géants sur la liste. Le président sortant Samuel Dongmo, Déterminé à briguer un nouveau mandat ; certainement dans l’optique de combler les lacunes dont il a fait montre durant le mandat précédent. En face, celui que le public présent comme « l’homme de la renaissance », le prince Ghislain NKenlifack qui fait le poids lourd et jouissant des compétences acquises lors de son passage à la Kadji Sport Academy (KSA). Présent dans les rangs de l’Association des Supporters de l’Aigle Royal de la Menoua depuis un bon moment, il fait preuve d’un engagement démesuré à faire renaitre de ses cendres le porte-flambeau départemental, à nos jours en perte considérable de vitesse.
Samuel Dongmo, la quarantaine bien sonnée, a réussi à offrir à l’Aigle Royal le Come-back dans l’Elite One du football professionnel, non sans le concours de l’élite locale. Ce grand retour célébré en grande pompe ne fera que le temps d’une étoile filante puisque, ne portera pas les fruits escomptés et comme s’il fallait s’y attendre, les abysses s’ouvriront à nouveau à la formation ; c’est le début d’une autre dégringolade à la vitesse V, victime de l’inactivisme et de la torpeur d’une équipe dirigeante complètement insensibles aux cris des fans , appelant à trouver de toute urgence les astuces pour stopper le malaise dont a souffert leur équipe le long de toute la saison. Tout au moins leur prière seront parvenus jusqu’aux dieux qui ont de justesse retenu l’équipe à la lisière des relégables, Aigle, bon dernier de la classe en fin de saison 2016/2017 récemment achevée. De la part de plus d’un observateur, le mandat du président en exercice s’est limité à un mot dépourvu de gloire dit « maintien » ; Sous ce vocable, aucun auspice favorable pour une équipe censée afficher de grandes ambitions. Comment en est-on arrivé là ? Là encore, le public et les actionnaires n’ont pas eu la langue en poche pour mettre à nue la gestion unilatérale et catastrophique des affaires liées à leur club. Leurs dernières sorties à travers des correspondances et autres canaux leur ont permis d’afficher leur mécontentement. Réunis au sein de l’ARSARM, ces actionnaires ont par ailleurs condamné entre autres écarts, « l’appropriation de la chose publique par l’individu, la manipulation du statut et le plat de dédain qui leur était servi à chaque fois qu’ils demandaient à être renseignés sur la gestion de leur club qui porte l’identité locale.»
L’heure des urnes a sonné.
Quel sera donc le choix à opérer ? L’énigme Samuel Dongmo, l’inspecteur des impôts face à l’intrépide Victor Ghislain Nkenlifack, 41 ans, PDG d’une entreprise de l’agro-industrie, le duel ! La seule chose dont on est sûr, c’est que l’Aigle n’aura qu’un seul président. Les deux candidats ont d’ores et déjà rendus public leurs projets pour le nouveau mandat et le futur de l’équipe, l’une des plus anciennes du Cameroun, mais qui n’a jamais réussi à délecter le jus d’un trophée tant à la coupe qu’au championnat. Le président Samuel promet de tout mettre en œuvre au cas où il est réélu, de mettre à la disposition du club un minibus pour les déplacements, offrir au rapace de la Menoua son premier sacre après l’indépendance, la mobilisation des supporters par le biais de ce qu’il a appelé comité de soutien ; il annonce également des partenariats divers qui seront éventuellement noués avec des organisations et l’Inter de Milan pour la mise sur pied du centre de formation de l’Aigle en cours de saison. De nouveaux projets qui viennent se greffer aux anciens dont la plupart n’ont jamais été réalisés. Pour son adversaire il sera question de doter l’équipe devenu Sans Domicile Fixe d’un siège à la hauteur de l’équipe, construire un stade obéissant aux normes internationales, mettre sur pied un site internet qui permettra d’accentuer la communication autour du Club. Créer une académie d’Aigle baptisée « Les Aiglons » et favoriser une synergie autour de la gestion.
Les mots sont donc lâchés ; l’avenir du rapace est sur la sellette. Pour l’heure le suspens tient encore les commandes. Les choses cependant ne vont plus tarder. Le rendez-vous est fixé ; c’est le bâtiment annexe de la commune de Dschang qui accueillera les travaux, ce 3 décembre 2017.
K T