- Ajouter le 17/01/17
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- Rédigé Par TSANOU Suivre @TSANOU
- Mis a jour 18/01/17 à 3:47
Les mentalités rendent la gestion difficile
Les mesures d'assainissement et de recyclage des déchets organiques dans nos villes ont du mal à prendre effet et à trouver l'adhésion générale des populations.
Les habitudes ont la peau dure. Certains camerounais semblent ne pas croire aux conséquences désastreuses de la saleté, des déchets organiques épars le plus souvent autour des habitations, surtout en zone rurale. Si le souci d'un minimum d'hygiène est présent dans l'esprit de certains, ils n'en font pas à vrai dire une préoccupation. Vider ses ordures dans les courants d'eau ou juste derrière la clôture, balancer une peau de banane ou d'orange, un plastique sur la chaussée à bord d'un taxi, de tels gestes sont légions dans nos centres urbains.
Pourtant, l'État a instauré a travers une société de la place, des mesures d'assainissement, en installant dans les grands carrefours et autres espaces publics, des bacs à ordures face à l'insalubrité galopante. Mais peu de citoyens s'en émeuvent. Cette attitude apparemment banale, trouve d'une part son fondement dans la socialisation, l'éducation reçue à bas âge, au sein des familles, reproduite au fil du temps.
Personne ne l'ignore, toutes les sociétés ont traversé des périodes "archaïques", mais certains ont su dompté la nature et leurs vieilles habitudes en vue des comportements beaucoup plus sains. Chez nous, ce ne sont pas tant les textes régissant la gestion des déchets qui font problème, mais le poids de la socialisation, la culture qui semble dominer les consciences. Il est donc temps de rééduquer la jeune génération, d'inscrire cette préoccupation aux programmes solaires.
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