Respect des lois et règlements de la République : ces maires de la Menoua qui ont dit " ah! " au Minddevel.

  • Ajouter le 11/04/22
  • 0 Commentaire
  • 665
  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 11/04/22 à 20:03

Dans sa lettre circulaire numéro 00073/LC/MINDDEVEL/SG/DFL du 14 mars 2022, relative à la tenue des sessions des conseils régionaux et municipaux consacrés à l'adoption des comptes ; le patron de le décentralisation et du développement local au Cameroun


 rappelait à ces magistrats municipaux le respect des délais prévus au 31 mars comme le prévoit la loi.

Dans la Menoua par exemple, exceptée la commune de Dschang qui a tenu son conseil dans les délais, les cinq autres maires semblent ne pas comprendre l'appel de la hiérarchie. Ceci comme de coutume pour la plupart depuis qu'ils ont été élus comme Maires à la tête de ses différentes communes.


Bien que Fokoué et Fongo-tongo sont annoncés pour jeudi 14 Avril pour la commune de Adrienne Paule Demenou Tapamo ;  Paul Dongue de Fongo Tongo quant à lui projette son conseil pour le 21 du mois courant.


Les communes de Santchou, Nkong- Zem et de Penka-Michel jusqu'ici ne semblent pas bouger d'un cran.

Pourtant une commune comme celle de Nkong-Zem qui affichait de belles performances dans la réalisation du BIP l'année dernière fait partie des communes pilotes qui expérimente le budget programme depuis quelques années déjà. Raison de plus que celui-ci devrait briller en prêchant le bon exemple mais hélas.


 En rappel, des dispositions des articles 468(1) et 474(3) de la loi numéro 2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ; le compte administratif du maire et celui de gestion du receveur de l'exercice budgétaire 2021 devraient être soumis à l'organe délibérant au plus tard le 31 mars 2022.


Rendu au mois d'avril, il est clair que ces maires cités plus haut  peuvent certes avoir d'autres contraintes liées à cette non tenue à date mais pour le cas d'espèce n'ont aucun respect pour la hiérarchie encore moins pour la loi qui régit les institutions dont ils sont à la tête.


Par Symaro Mebego pour le journal citoyen MenouActu

.