Société : que devient la vie dans nos marchés quand élèves regagnent les salles de classes ?

  • Ajouter le 03/10/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Ouf de soulagement pour les professionnels des activités commerciales qui peuvent enfin se frotter les mains de ce retour au monopole; anxiété chez les acheteurs ; déplacement obligé pour l’achat des produits qui leur étaient servis à la portée, inflation


La rentrée scolaire marque la fin des activités de vacances chez les jeunes qui ont durant trois mois animé les rues de nos marchés par leurs diverses activités commerciales ; rencontrés à tout bout de chemin, ils colportaient différents articles  et produits de consommation tels des bijoux, vêtements, chaussures, vives frais, restauration ambulante… Etc. Un mois après le retour des élèves dans les écoles, le train de vie dans les marchés passe à la vitesse supérieure. Désormais sans ces concurrents saisonniers, les commerçants  assoient leur autorité ; le client n’est plus le seul roi.

En effet comme nous ont indiqués quelques consommateurs, il n’était plus besoin de se déplacer pour effectuer un quelconque achat, « tout vous est servi dans votre boutique, dans votre garage, chez vous-même à la maison par ces enfants» témoigne Richard Nzang, agent  comptable dans une agence de voyage de la place ; « Mais depuis que les cours ont repris dans les écoles, les choses deviennent très difficile ; pour acheter un des gâteaux, obligé d’aller jusqu’à l’autre bout de la rue pour s’en procurer ; d’autres produits ont simplement vu leur prix passé du simple au double » ; « normal puisque les enfants qui se lancent généralement dans la concurrence qui entraine la baisse des prix ne sont plus là » martèle une vendeuse de  Safou.

 Une situation qui amène la ménagère à revoir le poids du porte-monnaie, bien que la période soit économiquement rude du fait des préparatifs de la rentrée scolaire qui nécessite toujours un peu plus de moyens chaque année. La clientèle s’en plaint, mais ne dispose pas d’autre recours pour se passer de cette réalité. Si hier ils ont souri du fait que des produits étaient bon marché au détriment des commerçants « professionnels » ; la vapeur actuellement s’est simplement renversée et profite aussi à un autre camp. Ce sera ainsi jusqu’à la prochaine période des vacances quand les jeunes assailliront à nouveau les espaces marchands.

J K T

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