Tsimbing et Keleng dans le noir : une semaine d’obscurité scandaleuse à Dschang !

  • Ajouter le 28/06/25
  • 0 Commentaire
  • 309
  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 28/06/25 à 11:19

C’est une honte. Une semaine complète que les quartiers Tsimbing et Nkeleng, à Dschang, sont plongés dans le noir total. Pendant ce temps, les quartiers voisins brillent de mille feux comme si de rien n’était. Ce contraste choquant entre les zones


desservies et celles abandonnées par Eneo ressemble à une provocation pure et simple. Qui a décidé que certains Camerounais méritent la lumière et d’autres l’obscurité ?

Un calvaire quotidien pour les ménages

La situation est invivable. Les habitants de Tsimbing et keleng doivent cuisiner à la lampe torche, tout le monde doit dormir à 19h, les aliments pourrissent dans les frigos. Des familles entières sont privées d'informations,, de télé, de radio, sans possibilité de recharge de téléphones. Est-ce cela le « vivre ensemble » version ENEO ?


Une insécurité grandissante

Dans ces quartiers, l’absence d’éclairage public est un cadeau royal aux délinquants. Les voleurs rôdent, les agressions se multiplient. Qui est responsable si demain une femme est attaquée en rentrant du marché ? Qui rendra compte si un cambriolage tourne mal ? L’insécurité s’installe à la faveur du noir, pendant que les autorités ferment les yeux.


Des commerces à l’agonie

Les petits commerçants paient le plus lourd tribut. Les boutiques ferment tôt, les bars perdent leurs clients, les frigos sont vides. Comment un vendeur de poisson ou un glacier peut-il survivre une semaine sans courant ? C’est une asphyxie économique silencieuse. Tsimbing et keleng paient leurs factures comme les autres, mais reçoivent en retour le mépris total.

Pourquoi eux et pas les autres ?
Ce qui rend la situation encore plus révoltante, c’est que les quartiers voisins, eux, ont l’électricité. Même rue, même ville, mais deux poids deux mesures. Que cache ce traitement inégal ? Pourquoi ENEO ne dit rien ? Pourquoi personne ne réagit au calvaire de centaines de familles abandonnées ?

Trop, c’est trop !
Tsimbing et Keleng ne demandent pas la lune. Ils exigent simplement ce à quoi ils ont droit : la lumière, la sécurité, la dignité. Le silence d’ENEO est inacceptable. Le silence des autorités locales est complice. Il est urgent que la lumière revienne, au propre comme au figuré, dans ces quartiers oubliés de Dschang.

Correspondance particulière de Blaise Etongtek 

.