Un communiqué du Bureau Exécutif National Syndicat National des Enseignants du Supérieur (BEN-SYNES) daté du 5 Juin met fin à la longue période de grève qui a été observée dans les université d’État pendant près d’un mois,

relative au non-paiement des primes de modernisation de la recherche du premier semestre 2019. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur les programmes d’enseignements toujours attendus dans les amphithéâtres à quelques heures de la session normale.

À l’université de Dschang par exemple, C’est une véritable course contre la montre qui est engagée dans les amphithéâtres depuis la levée du mot d’ordre ou de poursuite de grève par le BEN-SYNES. À quelques jours seulement de la session normale, dont le début des épreuves est fixé pour le 11 juin prochain dans certaines facultés à l’instar de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, les enseignements se bousculent.  L’on compte du bout des doigts ceux des enseignants qui ont couvert la majeure superficie de leurs unités d’enseignement. Entre les cours, travaux dirigés, contrôles continus, exposés, les étudiants sont partagés.

Tout se passe comme s’il fallait vite le faire pour ne pas être tenus pour responsable de ce qui pourra en suivre comme résultats ; les plus pressés n’ont que le temps de passer déposer le support du cours auprès des délégués qui se chargent de les photocopier pour les mettre à leur tour à la disposition de leurs camarades ; le temps relativement bas ne permet visiblement pas de s’attarder dessus pour des explications profondes.

À voir de bien près, tout porte à croire que ce n’est qu’à la veille de la session normale qu’un point sera mis sur la dispensation des cours ; quel temps donc pour les révisions ? C’est bien le cas chez les étudiants du niveau II du département des langues étrangères appliquées qui bouclent avec l’unité d’enseignement intitulé Communication Interculturelle « le lundi 10 Juin, puis suivra le contrôle continu directement après la leçon », peut-on lire dans le message du délégué des étudiants ; et dès le 11 Juin, c’est par l’épreuve de la même unité d’enseignement que s’ouvre le bal de la session normal chez ces derniers.  Il va de ce fait falloir s’armer d’une bonne dose de courage et de tact pour celui qui veut aller loin dans cette session.

Prévisibles, les cadres de la Faculté des Sciences Juridiques et Politique de l’UDs ont jugé mieux de renvoyer à une date ultérieure le début de ces épreuves de fin de semestre.

Les enseignements reprennent dans les universités d’État après près d’un mois de grève relative au « non-paiement des primes de la modernisation de la recherche de l’année 2019, ainsi que des diverses autres prestations académiques », engagée depuis le 13 Mai dernier, directement après la semaine des Jeux-universitaires, ce qui fait au total plus d’un mois de cessation des enseignements. Les étudiants sont ceux      qui en paient le prix fort. Quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui en souffrent, a-t-on coutume de dire.

  J K T

Ci-dessous, le communiqué du BEN-SYNES.