Vendredi noir dans la Menoua

  • Ajouter le 07/08/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Des pertes en vies humaines et la destruction massive des biens matériels causées par des eaux en furie ont tristement dessiné les souvenirs de cette date du 4 Aout 2017 dans les arrondissements de ce département.


C’est un vendredi qui s’annonce dès ses premières heures par une pluie dont l’intensité va en dent de scie. Normal en ce mois d’Aout reconnu pour être très pluvieux, néanmoins sur les hautes terres de l’ouest. Les  habitants ont du mal à quitter leurs domiciles pour vaquer aux occupations habituelles. Cependant, il est annoncé à Santchou un incident qui fera courir plus d’une personne sur les lieux du désastre notamment, les autorités compétentes du département pour se rassurer de la réalité des faits. A Echiok où la première catastrophe a été signalée, l’on peut se rendre compte de l’effectivité des faits. Les populations ont déguerpies par les eaux qui ont en peu de temps causées des dégâts considérables sur plusieurs kilomètres. Des cas de pertes en vies humaines sont notés en plus de la destruction des infrastructures et des plantations. Au versant nord, c’est-à-dire à Fondonera, les voies de communication qui desservissent le village sont presque entièrement coupées par des éboulements de terrain et la montée des eaux ; toute chose qui a entrainé la destruction des ponts. Le préfet de la Menoua présent sur les lieux, en compagnie de tout son état-major va, au regard de l’ampleur des dégâts initier une réunion de crise qui lui permettra de prendre des premières mesures pour  pouvoir secourir ceux des habitants dont les habitations ont été détruites.

A des kilomètres de là, cette fois-là dans la ville de Dschang ce même vendredi, des scénarios du même genre se vivent dans certains  quartiers à l’instar de la Régie, de Tsinfem et Canne à sucre et Madagascar. Les routes y sont impraticables ; Les habitants sont forcés à céder place à l’invité surprise qui a quitté son lit pour élire domicile dans les maisons entrainant avec elle du matériel d’équipement. A ‘’Bing wentcheng’’ dans le groupement Fossong wentcheng, un couple, rapportent quelque source, serait décédé, tous deux tués par ces eaux débordantes. Les dégâts pour ainsi dire, ne sont pas des moindres. Sauf  qu’ici, l’on déplore l’incivisme des populations qui  occupent bien souvent le nid d’eau par des constructions, ce qui empêche une circulation fluide des eaux, et pareillement, certains ont fait de ces cours d’eaux le lieu par excellence de décharge des déchets. Il n’est donc pas surprenant qu’en temps d’intenses pluies caractérisés par les crues, que ces eaux quittent leurs nids pour se frayer autres chemins.

La Rédaction

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